Comme Arthur Duray, chauffeur (photo ci-dessus) durant la Grande Guerre sur la ligne de front à bord d'une Delaunay-Belleville, avant de courir aux 24 Heures du Mans (en 1926, 1927 , 1928 et 1934), d'autres pilotes de cette génération ont combattu entre 1914 et 1918. En ce 11 novembre 2018, jour du centenaire de l'Armistice, on peut citer Benoist Marcel Charles (4 participations aux 24 Heures du Mans en 1923, 28, 29  et 37), pilote de chasse, sous lieutenant à l'issue du conflit, Joël Wolf Barnato (engagé au Mans en 1928, 29 et 30 avec Bentley), officier pour l'armée britannique, sur les fronts en Egypte, France et Palestine, Christian Dauvergne (aux 24 Heures du Mans 1923, 24, 26 et 28), Henri Charles de Courcelles, (24 Heures du Mans 1923, 24, 25 et 26, avec la Lorraine), John Duff (aux 24 Heures du Mans 1923, 24 et 25, sur Bentley), engagé dans l'armée britannique, Philippe Etancelin (inscrit aux 24 Heures du Mans 1934 et 38 sur Alfa Romeo et Talbot), engagé volontaire au 39e régiment d'infanterie de 1916 à 1919, ou encore Roger Labric (engagé aux 24 Heures du Mans 1931, 32, 33, 34, 35 et 37) qui a servi comme mitrailleur dans l’aviation ou  André Lefebvre (24 Heures du Mans 1928) et Tazio Nuvolari italien (24 Heures du Mans 1933 avec Alfa Romeo), conducteur pendant la guerre, des ambulances de la Croix-Rouge, des camions militaires ou encore des voitures d'officiers.