Toyota en pole position provisoire des 24 Heures du Mans 2018
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Toyota en pole position provisoire des 24 Heures du Mans 2018

A l’issue de la première des trois séances d’essais qualificatifs, Toyota domine les débats. Les deux TS050 Hybrid engagées par le constructeur japonais verrouillent (pour le moment) la première ligne.

Séances de travail studieuses et occasions de chasser un temps « canon », les essais qualificatifs aux 24 Heures du Mans ont toujours une saveur particulière. Cette première session de mercredi fut conforme à ce paradoxe qui consiste à préparer une course d’endurance tout en chassant un bon chrono.

Toyota a d’emblée pris le pouvoir. Si le Britannique Ben Hanley fut le premier à s’emparer du haut de la feuille des temps en 3’21'’110 (BR Enginerring BR1 n°23), il a vite été dépassé par les deux voitures hybrides. 3’17’’270 pour Kazuki Nakajima sur la voiture n°8 et 3’17’’377 pour Kamui Kobayashi sur la n°7. Les deux pilotes venus du pays du Soleil Levant ont profité d’une piste claire et d’une température fraîche à 22 heures. Il ne faisait alors que 15°C, idéal pour que les mécaniques puissent s’exprimer au mieux, sans trafic.

Fernando Alonso s’est installé pour la première fois dans le baquet pour rouler de nuit à 22 h 56. L’Espagnol a alors pu goûter à la magie du Mans, avec notamment la ligne droite des Huanudières ou l’enchaînement des virages Porsche avec un éclairage depuis le bord de piste restreint.

SMP Racing est la première équipe "non-hybride" avec la BR Engineering BR1 n°17, emmenée notamment par Stéphane Sarrazin. Rebellion Racing suit avec ses deux Rebellion R13.

En catégorie LMP2, c’est un duel franco-français qui a occupé l’attention des spectateurs pendant ces essais qualificatifs. L’équipe TDS Racing a pris la tête, avec l’équipe IDEC Sport dans ses échappements. Puis les positions furent inversées… Les équipes G-Drive Racing, DragonSpeed et Signatech Alpine suivent pour composer le Top 5. Les temps au tour dans la catégorie sont fidèles à ceux déjà observés lors des éditions passées. Notons toutefois que le temps de la pole position de 2017 (3’25’’352) est déjà battu.

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En catégorie LMGTE Pro comme en catégorie LMGTE Am, Porsche a dominé cette première séance d’essais qualificatifs. Une domination qui cache pourtant de vraies incertitudes. Ainsi, Gianmaria Bruni (Porsche 911 RSR n°91) est l’homme le plus rapide de la soirée en LMGTE Pro. Pourtant, à peine la ligne passée à 22 h 10, il rate son freinage à la chicane Dunlop et vient s’immobiliser dans le bac à gravier. Il en est extrait par les commissaires de piste et est placé dans une voie de sécurité, dont il ne repartira jamais.

En LMGTE Am, Dempsey-Proton Racing a placé ses deux voitures au commandement de la catégorie (la 911 RSR n°88 devant la voiture sœur n°77).

Un beau succès dans les deux catégories pour la maison de Weissach, mais les Porsche 911 RSR ont plusieurs fois été vues en difficultés. Ce fut le cas notamment dans les zones de freinage, avec plusieurs pilotes sortant de la piste (dont Matt Campbell et Romain Dumas).

Retenons que les protagonistes de la catégorie LMGTE Pro sont plus rapides que jamais. Les 13 premiers sont (déjà) plus rapides que la pole position de la catégorie de l’an passé (signée par Darren Turner avec une Aston Martin Vantage GTE en 3’50’’837).

Photo : Toyota ocupe les deux premières places à l'issue de la première séance d'essais qualificatifs. 

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