Stéphane Richelmi, de Signatech Alpine à Jackie Chan DC Racing
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Stéphane Richelmi, de Signatech Alpine à Jackie Chan DC Racing

Stéphane Richelmi, vainqueur au Mans en 2016 en LM P2 avec Signatech Alpine, évolue cette année au sein de l'écurie Jackie Chan DC Racing sur l'Oreca 07-Gibson n°38, en compagnie de Gabriel Aubry et Ho-Pin Tung.

La Journée Test du 3 juin a marqué le début de la préparation de Stéphane Richelmi en vue des 24 Heures du Mans 2018 et le bilan est positif. « Ca s’est bien passé et le but était surtout de faire rouler Gabriel Aubry qui n’a jamais participé aux 24 Heures du Mans. Nous avons fait une soixantaine de tours au total, mais la course arrive vite et on aurait aimé avoir encore plus de temps pour tester d’autres choses. Nous espérons maintenant qu’il fera beau mercredi et jeudi pour les essais. Ca m’a aussi permis de retrouver le circuit après deux ans d’absence, j’ai pris beaucoup de plaisir. »

A l'entame de ces 24 Heures du Mans 2018, Stéphane Richelmi éprouve une certaine pression puisqu’il se retrouve au volant de l’Oreca 07-Gibson n°38 qui a terminé 2e au classement général et surtout 1er des LMP2 en 2017 ! « L’année dernière, l’équipe est passée tout près de la victoire finale après un travail exceptionnel. C’est vrai que d’être dans la n°38 me met un peu plus la pression (sourires), mais elle est positive. L’équipe Jota Sport (qui gère le support technique de Jackie Chan DC Racing, ndlr) a une grosse expérience et a déjà gagné au Mans. »

Avec 20 voitures dans la catégorie, le moindre détail fera la différence. « Tout d’abord, il faut accrocher le bon groupe de voitures car si ce n’est pas le cas, on peut être englué dans le trafic, ralenti par une voiture de sécurité. Nous n’avons pas le droit à l’erreur, en tout cas, vu la qualité du plateau LMP2 cette année. Cependant, il ne faut pas s’exciter, mais rester calme, même si on est rétrogradé au début de course. C’est le mot d’ordre ! »

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En 2016, le Monégasque a réussi l’exploit de remporter sa catégorie sur l'Alpine A460 de Signatech Alpine alors qu’il n’avait jamais disputé l’épreuve auparavant. « C’est une course difficile, avec tous les aléas qui vont avec. C’est vrai qu’il y a deux ans, tout nous a souri. Pourtant, nous étions deux débutants avec Gustavo Menezes encadrés par Nicolas Lapierre qui nous a beaucoup aidés. Ce fut difficile, mais tant mieux d’avoir gagné la première fois. La première année, j’ai été plus surpris par l’ambiance, le pesage, la parade. Maintenant, je sais à quoi m’attendre. Cependant, le fait d’avoir gagné m’apporte plus de confiance et me permet de me concentrer sur mon pilotage et prendre plus de plaisir, c’est certain. »

Il garde de cette victoire 2016 deux souvenirs particuliers. « J’en ai pleins des souvenirs ! Tout m’a impressionné, mais quand on monte sur le podium, voir cette foule en bas. C’est là qu’on se rend compte de l’ampleur de cette course. Ce qui m’a le plus marqué, ce sont les mécanos en pleurs après l’arrivée. Ils se donnent à 100%, c’est pour eux que c’est le plus dur. Ils sont là avant la journée Test, sont présents tous les jours, ils préparent les voitures, ils ne lâchent rien. C’est énorme. Les voir  en pleurs m’a vraiment ému. Pour certains, ils font Le Mans depuis 10 ans, donc gagner a été juste énorme pour eux ! »

Photo : LE MANS (SARTHE, FRANCE), PLACE DE LA REPUBLIQUE, 24 HEURES DU MANS, PESAGE, DIMANCHE 10 JUIN. Stéphane Richelmi s'essaie aussi à la photo au Pesage ! 

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