Stéphane Richelmi : "Dans le conscient d'un pilote, il y a la Formule 1 et Le Mans"
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Stéphane Richelmi : "Dans le conscient d'un pilote, il y a la Formule 1 et Le Mans"

Âgé de 26 ans, le pilote monégasque est un des 37 pilotes débutants au départ. Il vit son engagement en endurance et aux 24 Heures du Mans comme une aventure à part.

Les courses d'endurance constituent-elles un nouveau chapitre dans votre carrière de pilote ?

« L'an passé, dans le cadre du Blancpain Endurance Series (N.D.L.R : série européenne de voitures de Grand Tourisme) j'ai déjà participé à des courses d'endurance. Il s'agissait de courses de 3 heures avec deux autres pilotes. Mais les véritables courses longues, pour moi, c'est cette année avec Alpine en Championnat du Monde WEC et j'en suis très content. Je profite de chaque moment. »

Les sensations au volant de l'Alpine A460 sont-elles bonnes ?

« Je me suis vite habitué à la voiture. Les prototypes avec beaucoup d’aérodynamisme sont assez simple à piloter. Le Mans est un circuit à part avec des virages rapides. C'est un peu un circuit à l'ancienne mais c'est ce que j'aime. Il m'a fallut quelques tours pour l'appréhender car, ici, on ne boucle jamais le premier tour à 110%. Lors de la journée test, la voiture s'est très bien comportée. Nous avons déjà bien dégrossi les réglages. Avec Gustavo Menezes, Nicolas Lapierre est notre capitaine de route. Il s'est comment régler une voiture pour les 24 heures. »

Nicolas Lapierre vous donne t-il des conseils ?

« Depuis le début de la saison, il est très ouvert et donne de précieux conseils. Même si d'ici la course je vais avoir quelques questions à lui poser, je ne suis pas très demandeur. C'est ma façon d'être. Nous dormons, tous les trois, dans le même bungalow et nous passons beaucoup de temps ensemble. Nous lui posons des questions sur le sommeil et la nutrition durant la course car il a déjà participé à l'épreuve à huit reprises. C'est super de l'avoir comme coéquipier. »

Quel moment appréhendez-vous le plus durant cette semaine ?

« En course, j'espère que nous n'aurons pas à affronter la pluie et le brouillard comme aux 24 Heures du Nürbrugring. J'ai envie d'être rapidement à l'aise de nuit pour me mettre en confiance. Il y a des virages à l'aveugle comme la chicane Ford où le moindre écart de trajectoire est interdit. J'ai hâte de voir comment ça se déroule là-bas de nuit. Je veux prendre le temps de tout mettre en place et ce qui est bien aux 24 Heures du Mans c'est qu'il s'agit d'une course que l'on prépare bien à l'avance. »

D'après vous, pourquoi les pilotes aiment-ils autant les 24 Heures du Mans ?

« Il y a beaucoup de paramètres comme le public ou le pesage en ventre-ville qui font la grandeur de l'événement. Mais c'est ancré, Le Mans restera la plus grande course d'endurance. Dans le conscient d'un pilote, il y a la Formule 1 et Le Mans. Lorsqu'on arrive ici, on se rend compte de la dimension qu'a pris cette course depuis des décennies. »

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PHOTO : Après avoir gravit les échelons de la monoplace, Stéphane Richelmi donne un nouvel élan à sa carrière de pilote en participant au Championnat du Monde d'endurance WEC.

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