Ryan Briscoe (Ford) en lice pour remporter Daytona et Le Mans la même année
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Ryan Briscoe (Ford) en lice pour remporter Daytona et Le Mans la même année

Ryan Briscoe, pilote officiel Ford depuis maintenant trois ans, possède une grande expérience en sport automobile et a participé aux plus grandes classiques comme les 12 Heures de Sebring (deux victoires de catégorie), les 24 Heures de Daytona (une victoire de classe), les 500 Miles d'Indianapolis et, bien entendu, les 24 Heures du Mans.

La première participation de Ryan Briscoe aux 24 Heures du Mans remonte à 2013 lorsqu’il courrait au sein de l’équipe Level 5 Motorsports (LMP2) sur une HPD ARX-03b-Honda (n°33) en compagnie de Christophe Bouchut et Scott Tucker (non classé). Il y a découvert une ambiance, une course, mais aussi un tracé. « J’adore ce circuit. Lorsque je l’ai découvert pour la première fois en 2013, je n’arrivais pas à croire à quel point il était rapide, à quel point les lignes droites étaient longues… Certes, j’avais appris le tracé avec le simulateur, mais lorsque je me suis retrouvé sur la ligne droite des Hunaudières pour la première fois, je cherchais les virages (rires). »

Cette année-là marque en quelque sorte un retour aux sources pour cet Australien qui a passé plusieurs saisons sur le vieux continent. « J’ai couru en Europe au début des années 2000 (Championnat de France de F3, Championnat d’Europe de F3 et pilote d’essais pour Toyota Racing F1, ndlr) puis je suis parti aux Etats-Unis en 2005 (notamment en IndyCar Series). Lorsque je suis venu au Mans, il y avait tellement de fans qui se rappelaient surtout mes époques en F3 et en F1. J’ai eu plein d'anciennes photos à signer. Ca me manque de ne plus courir en Europe. »

Sa seconde visite en Sarthe fut moins bonne puisque sa voiture n’a pas pris le départ, suite à un accident lors des essais (Chevrolet Corvette C7.R officielle n°63). La voiture étant trop abîmée, l’équipe avait alors décidé de la retirer. « L’accident a eu lieu le mercredi des essais et, très rapidement, on a compris que nous ne pourrions pas prendre le départ. Ce fut un moment très difficile pour moi. Je ne suis pas rentré aux USA, je suis resté supporter les gars de la n°64  qui ont d’ailleurs gagné leur catégorie. Ce fut un super moment et, en même temps, c’était encore plus dur pour moi. Quand on est impliqué dans la course, on s’enferme un peu, on est dans le paddock, dans le stand. Cette "non participation" m’a néanmoins permis d’assister à la course en tant que simple spectateur, je l’ai découverte sous un autre angle et ça m'a permis de comprendre à quel point il s’agit d’un grand événement. En me baladant avec Antonio (Garcia) et Jan (Magnussen), je me suis rendu compte du nombre de spectateurs présents. D’un côté, ce fut une bonne expérience. Je suis même allé visiter le camping danois avec Jan, ce fut incroyable ! »

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En 2016, Ryan Briscoe part chez Ford qui signe cette même année son retour aux 24 Heures du Mans. Sa course sera récompensée par un podium. « Ce fut un super moment. Il s’agissait du retour de Ford au Mans, nous avions de grands objectifs. Nous savions que la voiture était bonne et rapide, mais, en même temps, c'était un programme très récent. Nous voulions tenir la distance, sans faire d’erreur surtout que tout l’état major Ford était là. Ce fut un week-end fantastique, une belle course, avec de gros combats avec les autres constructeurs, c’était très serré. J'ai été surpris du rythme imposé. La moindre erreur en piste ou dans les stands se paie cash. Certes, les 24 Heures du Mans sont une course d’endurance, mais on ne peut pas se permettre de "traîner" en route, il faut être à son maximum tout le temps. Si votre relais est trop lent, c’est du temps que vous ne rattraperez jamais. Il faut gérer le trafic, ne pas faire d’erreur tout en allant vite. Au final, nous terminons 3e, ce fut incroyable surtout que la voiture sœur a remporté la catégorie. En même temps, nous avons un ennui mécanique qui a rendu la voiture un peu plus instable. Sans cela, la victoire était pour nous ! »

Ryan Briscoe connaît une autre très grande course, les 500 Miles d’Indianapolis, pour y avoir pris part à dix reprises, signant même la pole position en 2012. « Le Mans et Indianapolis sont deux courses qui sont assez proches car elles s’appuient sur une grande tradition, sur leur histoire respective. Les deux sont longues, elles durent plus d’une semaine, avec une grande parade avant la course, ce qui vous permet d'être en contact avec les spectateurs. Si vous les gagnez, il s’agit alors de la plus belle chose que vous pouvez inscrire à votre palmarès. Ca signifie tellement pour un pilote. »

Même venant d’un pays aussi éloigné que l’Australie, il est suivi par ses compatriotes qui se passionnent pour Le Mans. « En Australie, lorsque vous êtes fan de sport automobile, les 24 Heures du Mans sont vues comme l’une des plus grandes courses d’endurance au monde. Beaucoup de monde les suit à la télévision. De plus, avec la présence de Corvette et le retour de Ford en 2016, l’intérêt a aussi été grandissant aux Etats-Unis. »

Après une édition 2017 qui l’a vu finir à la 7e place en LMGTE Pro, Ryan Briscoe a remporté les dernières 24 Heures de Daytona avec ses fidèles coéquipiers (Scott Dixon et Richard Westbrook). Il a été confirmé au sein de l’équipe Ford Chip Ganassi Racing Team USA pour les prochaines 24 Heures du Mans, toujours sur la Ford GT n°69. Réussira-t-il à accrocher Daytona et Le Mans la même année ? Réponse le 17 juin prochain à 15 heures !

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