Panis père et fils, vrais équipiers pour les 24 Heures du Mans Virtuelles
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Panis père et fils, vrais équipiers pour les 24 Heures du Mans Virtuelles

Olivier Panis et Aurélien Panis, père et fils, vont participer avec leurs deux équipiers sim racers aux 24 Heures du Mans Virtuelles, les 13 et 14 juin prochains. Ils racontent leurs entraînements pour se préparer à cet événement inédit avec Panis Racing Triple A e-Sports.

Sur la Panis Racing Triple A e-Sports n°9, je demande le père, Olivier Panis, 53 ans, 158 GP de F1 au compteur, vainqueur du GP de Monaco 1996, 4 participations aux 24 Heures du Mans, avec une 5e place comme meilleur résultat; puis je demande le fils Aurélien, 25 ans, pilote expérimenté (monoplace, endurance, Trophée Andros…) engagé en juillet en GT3 avec Tech1 Racing, comme pilote officiel Lexus, qui n’a jamais roulé sur le circuit du Mans, confesse-t-il; puis je voudrais les 2 sim racers de Triple A e-Sports, structure spécialisée dans la compétition virtuelle, activité dans laquelle Olivier Panis s’est investi voilà quelques mois, avant le confinement et l’émergence de cette discipline.

Cet équipage, à l’accent familial, ne pouvait pas manquer ce rendez-vous inédit, les 24 Heures du Mans Virtuelles. L’événement était presque conçu pour eux. ‘’Dès que l’on m’ a parlé de ce projet, j’ai dit oui, tout de suite. C’est une très bonne idée. Je participe. Je souhaite même inscrire deux voitures, et il était clair que pour l’aspect, sympathique, je devais faire équipe avec Aurélien, et sur une LMP2, raconte Olivier Panis, à la tête de Panis Racing avec Sarah et Simon Abadie de Tech1 Racing, qui enregistre déjà 4 participations aux 24 Heures du Mans, dans la catégorie LMP2.

Les 13 et 14 juin prochains,  deux LMP2 Panis Racing Triple A e-Sports s’aligneront sur la grille de départ des 24 Heures du Mans Virtuelles, avec 48 autres engagés, à 15 heures.  La n°9 et la n°31, dont l’équipage se compose ainsi de Tristan Vautier, Nicolas Jamin et deux spécialistes esports, Hany Alsabti et Thibault Cazaubon.

Depuis l’annonce de leur participation, suite au comité de sélection composé d’experts du sport automobile et du esports qui a retenu 50 concurrents parmi les 85 dossiers présentés, les entrainements se sont multipliés : chacun chez soi, sur son simulateur, dans son salon, sa chambre…. «En short, t-shirt et chaussures’’ pour Aurélien. «Tous les soirs, on roule ensemble, rapporte son père. On a programmé le logiciel sur notre serveur, et on roule, on s’évalue, tout en se parlant par radio entre nous, ça envoie, rapporte un Olivier Panis, hyper motivé, ouvert à un monde nouveau. ‘’Je n’avais plus couru au Mans depuis 2011 et j y reviens pour une épreuve de sim racing ! Cette discipline est quand même un truc à part, c’est très différent de notre environnement. Ce sont des pro, des experts, avec leur langage, qui vous annoncent non pas qu’ils comptent X kilomètres d’essais mais plutôt qu'ils ont bouclé plus de 600 000 heures de simulateur ! Je suis persuadé que sport automobile et esports ont à apprendre l’un de l’autre. C est pourquoi je trouve le concept de mixer les deux mondes dans des équipages, est très sympa. L’événement monté par l’ACO, le FIA WEC et Motorsport Games est une très belle initiative, qui marquera et laissera son empreinte, je pense, dans le futur » Fort d’une participation, à la course des Légendes à Zandvoort, Panis débute dans le Sim Racing. Avec curiosité et entrain. « Bien sûr, je me prends des ‘’tannées’’ face à eux, mais je veux progresser. Je ne veux pas être celui qui ralentit l’équipe. ’’

Pour Aurélien Panis, le esports est plus concret : il travaille souvent avec simulateur pour préparer ses courses en circuit, et a déjà pris part des à épreuves de sim racing, avec des copains. Plus habitué à l’environnement esports, aux codes et au langage de celui-ci, il entend s’appuyer sur les conseils de ses deux équipiers sim racers pour réaliser de bons chronos, sur un circuit sur lequel il n’a jamais roulé ‘’en vrai’’. «On échange pas mal entre nous, sur les datas, les relevés de nos tours, sur les logiciels. Bref c’est une façon de travailler similaire avec nos habitudes en course auto. Ce qui change véritablement, c’est le ressenti dans le simulateur. On ne ressent pas la voiture, la vitesse, le comportement. Cela peut dérouter au début. Les pilotes de sim racing nous donnent leurs trucs pour aller plus vite. On ne peut pas encore parler de nos chronos, sourit-il, mais on va essayer de s’approcher des leurs au maximum. C’est l’intérêt de ces combinaisons pilotes pro et experts sim racing dans les équipages, il va y avoir de la stratégie : quand faire rouler les sim racers, face aux pilotes pro des équipes adverses ? comment récupérer du temps ? Cela s’annonce très disputé. Quand en plus, on voit les noms arriver sur la grille….. »

Tous les soirs, chacun dans sa chambre (pour les Panis) s’installe dans son simulateur pour se préparer aux 24 Heures du Mans virtuelles. «On multiplie les séances d’essais. J’ai déjà roulé de nuit, mais seul, donc c’est un peu ennuyeux, mais lorsqu’il y aura tout le plateau, ca va être sympa, imagine Olivier Panis. Pendant les 24 Heures, comme mon simulateur est dans ma chambre, quand je ne roulerai pas, je pourrai aller dormir très vite! Pour bien tout envisager pour la course, on a enregistré le règlement, vérifié les procédures de changements de pilotes. On aura même pour la course, le stratège de Panis Racing et un autre élément spécialiste du esports. On veut faire un résultat. Ce n’est pas un jeu, c’est une course !’’

Demain, vendredi, les premiers essais officiels auront lieu avec une course test de 3 heures.

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