Mes premières 24 Heures du Mans vues par Stéphane Sarrazin (Toyota)
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Mes premières 24 Heures du Mans vues par Stéphane Sarrazin (Toyota)

Stéphane Sarrazin a disputé ses 15e 24 Heures du Mans il y a quelques jours. Il a d’ailleurs terminé sur le podium, 2e, après avoir longtemps mené la course (avec Kamui Kobayashi et Mike Conway). Le Français a piloté pour de nombreuses écuries telles que Aston Martin Racing, Pescarolo Sport, Peugeot Sport et maintenant Toyota Gazoo Racing. Il est revenu pour nous sur ses premières 24 Heures du Mans.

Vos premières 24 Heures du Mans en tant que pilote : « C’était en 2001 avec la Dallara Chrysler LMP avec un moteur Mopar engagée par Team Oreca que je partageais avec Franck Montagny et Yannick Dalmas. Hughes de Chaunac m’avait appelé pour disputer cette course, c’était énorme pour moi et en plus sur une LM P1. Il a beaucoup plu cette année là, nous étions 3e au milieu de la nuit mais nous avons cassé le moteur. Ce fut une très belle expérience. Je me rappelle à quel point cet événement était énorme. A l’époque, je m’étais dit : « C’est une course de fou, c’est incroyable ». Déjà, rien que le tracé ! C’est un circuit qui se respecte. Dés que l’on fait une faute, on a vite le rappel à l’ordre. Je suis bien placé pour le savoir avec ma touchette hier soir (Stéphane Sarrazin est sorti de la piste et a tapé le rail de sécurité avec la Toyota TS 050 Hybrid n°6 entre le virage d’Indianapolis et celui d’Arnage lors de la séance d’essais libres du mercredi, ndlr). Cela va très vite, on se sent en sécurité mais tout peut arriver à n’importe quel moment. Il y a la forêt, la traversée entre Mulsanne et Indianapolis, les Hunaudiéres, on emprunte aussi des routes nationales…J’ai de supers souvenirs de toutes mes participations mais Le Mans, c’est une sacrée course ! »

Sa première venue en tant que spectateur : « Je suis venu au Mans en spectateur lorsque j’étais pilote ELF en Formule Renault. C’était ma première saison, et comme j’étais pilote ACO, j’avais été invité par le Directeur de Course. J’avais dormi par terre dans la salle de Direction de Course, c’était juste énorme, j’étais tout jeune à l’époque (18 ans). J’étais monté en Renault Clio de chez moi pour cela. »

Votre meilleur souvenir au Mans : «Je dirais 2007 lorsque nous terminons 2e avec Peugeot. Je pense aussi à 2013 lorsque je termine 2e avec Toyota, cette fois ci. Ces deux souvenirs m’ont marqué car c’était inespéré. Je vais aussi citer mes pole positions (il en a signé trois en 2007, 2008 et 2009 à chaque fois avec la Peugeot 908, ndlr). Ce que je retiens de positif à chaque fois, c’est l’histoire humaine. Le Mans, c’est une année de préparation, une course que l’on aime mais que l’on peut détester également car elle peut être cruelle. »

Votre pire souvenir au Mans : « Quand on part pour 24 heures, que l’on a préparé cette course pendant un an, que l’on posséde la voiture pour gagner et que l’on abandonne, c’est très dur. Pour ma part, je suis passé à coté de quatre victoires possibles, trois fois avec Peugeot et une fois avec Toyota. Cela reste des mauvais souvenirs. Cependant, j’arrive à tourner la page à chaque fois. »

Le coéquipier qui vous a le plus marqué : « J’ai eu la chance de travailler avec des super pilotes comme Nicolas Minassian, Pedro Lamy, Franck Montagny. Ces trois pilotes ont bien marqué mes années aux 24 Heures du Mans. »

Les couleurs et le design de votre casque : « Sur mon casque, il y a toujours eu une mappemonde car je parcours le monde entier. Au niveau des couleurs, j’aime bien le bleu. Pour les 24 Heures du Mans cette année, j’ai changé. J’ai mis les couleurs Toyota, rouge, noir et blanc, avec le numéro 6. » 

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