Au poste commissaires de la chicane Forza Motorsport, les regards sont tournés vers la piste. A cet endroit, comme en de nombreux autres points du circuit, les commissaires veillent au bon déroulement de la course. « Nous avons l’habitude de travailler en équipes, nous avons nos automatismes car nous nous connaissons bien » raconte Patrick, qui officie pour la 21e fois, « soit nous sommes en intervention (c’est-à-dire pour aller aider un concurrent en difficulté, notamment en cas de sortie de piste), soit nous sommes en signalisation (agiter les drapeaux pour avertir les pilotes des conditions de piste changeantes ou d’un danger). « La direction de course nous donne des informations toujours plus précises pour les interventions. Notre chef de poste est en lien avec eux et en fonction des ordres, il décide du nombre de personnes à envoyer. Nous sommes au minimum deux et c’est souvent suffisant pour sécuriser un pilote, ou simplement lui apporter une assistance rapide et l’aider à repartir. S’il faut enlever des pièces, ou nettoyer la piste à cause du gravier, alors nous pouvons être plus nombreux ».

Beaucoup de commissaires de pistes possèdent une solide expérience et cumulent plus d’une dizaine d’éditions. Mais il y a aussi des petits nouveaux. C’est le cas d’Antoine. « C’est ma première année, je suis commissaire stagiaire. J’ai débuté lors de la Journée Test, les 24 Heures du Mans seront ma première course. Je connais déjà un peu le poste, car mon père était commissaire lui aussi à cet endroit. Je connaissais déjà les règles et les consignes bien avant d’agiter le drapeau pour la toute première fois, mais le faire, en vrai, c’est différent ! C’est intéressant, c’est impressionnant, car nous sommes aux premières loges pour profiter de la vitesse des voitures, de leurs bruits, etc. ».

Profiter du spectacle, les commissaires ne le peuvent pas totalement. Ils doivent avant tout être les garants de la sécurité en piste : « Il faut être toujours attentif. Nous ne sommes pas des spectateurs mais des acteurs. Il ne faut pas trop regarder la course et savoir rester concentré, notamment pour agiter les drapeaux bleus au bon moment. Je n’ai pas encore eu à intervenir en piste, mais cela ne me fait pas peur» raconte Antoine « Lorsqu’il faudra sortir pour aider un pilote, ce sera naturel, je n’ai pas peur de ça ».

Contenus inédits et vidéos exclusives : allez plus loin avec myACO ! Inscription gratuite. Plus d’informations sur le réseau social myACO.

Photo : tout au long du tracé de 13,629 km de long, les commissaires de piste veillent à la sécueité des pilotes.