Le Mans Classic 2016 – Didier Lebrun, amoureux de son auto
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Le Mans Classic 2016 – Didier Lebrun, amoureux de son auto

Etre Sarthois et venir aux 24 Heures du Mans depuis l’enfance. Avoir été lecteur de « La vie de l’auto ». Avoir rêvé quarante ans d’autos anciennes. Avoir fait une première tentative mais avoir renoncé. Et, enfin, vivre son rêve et sa passion. La belle histoire de Didier Lebrun.

Etre Sarthois et venir aux 24 Heures du Mans depuis l’enfance. Avoir été lecteur de « La vie de l’auto ». Avoir rêvé quarante ans d’autos anciennes. Avoir fait une première tentative mais avoir renoncé. Et, enfin, vivre son rêve et sa passion. La belle histoire de Didier Lebrun.

Il en a rêvé toute sa vie. Dans les années 90, il s’est même offert une Peugeot 203 qu’il a restaurée avec l’aide d’un copain bon mécanicien. Mais il n’avait jamais le temps de rouler, et une voiture qui ne roule pas s’abîme, alors, la restauration terminée, il s’en est séparé, à regret. Puis il a attendu son heure, celle de la retraite. Une fois achevée sa carrière de commercial export dans le secteur de l’énergie, laisser libre cours à sa passion est devenu possible.

Son choix s’est porté sur une Triumph GT6 MK1 (1e génération) de 1967, jaune primevère. « Un châssis de Triumph Vitesse et un moteur de 6 cylindres, ajoute-t-il, montée en Belgique, d’où la conduite à gauche. Elle était déjà restaurée. Depuis cinq ans que je l’ai, je me contente de l’entretenir et de faire les réparations nécessaires, en essayant d’anticiper. On connaît très bien sa voiture. Une voiture, ça se conduit à l’oreille. Comme un instrument de musique. »

Pour bichonner sa belle, il s’est fait mécanicien. Il nous livre sa recette d’autodidacte. « Il faut d’abord un bon copain, qui vous montre comment faire. Puis oser se lancer. Et aller voir sur Internet. Avec un pont, de l’outillage et les forums, on peut tout faire. » Tout ? « Bon, je n’ouvre pas le moteur, j’avoue. Mais j’ai changé les plaquettes de freins, la pompe à essence – les pièces périphériques. »

La soigner, c’est bien, mais la sortir, c’est mieux. Didier Lebrun est donc membre du club Véhicules d’époque Aune et Loir, avec lequel il fait des sorties touristiques et gastronomiques, et de l’ACO pour les parades, dont celle de Le Mans Classic, les sorties liées à des compétitions et les sessions de roulage sur le circuit, « conviviales, bien organisées et sécurisées ». Au total, il fait plus de 3000 km par an avec sa Triumph. C’est dire s’il en profite.

Et l’avenir ? « J’adore ma voiture. Mais, sur les publicités d’époque, elle est toujours présentée avec des femmes. Et je dois dire qu’elle est un peu petite pour moi. Dedans, je suis très bien : je suis allé jusqu’à Pau sans problème. L’ennui, c’est que je n’ai pas toutes mes aises pour monter et descendre. Mais j’aime mon auto et je n’ai pas envie de me séparer d’elle. Idéalement, je la garderais et achèterais une Alfa Romeo coupé Bertone, qui serait mieux adaptée à mon gabarit. » Ou comment naissent les collections…

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