L'histoire d'amour entre Jenson Button et le Japon a débuté il y a bien longtemps : en 1996 précisément, à une époque où le jeune adolescent britannique talentueux mais désargenté s'adonnait à la compétition en karting. Puis vint la F1 et la rencontre avec Honda en 2003 grâce à David Richards, lauréat du trophée Spirit of Le Mans 2017, qui dirigeait la défunte écurie BAR tout en étant patron de Prodrive.
Les liens entre le constructeur japonais et Jenson Button sont toujours restés très étroits. Aussi, après son retrait de la F1, le Britannique a logiquement été contacté par Honda pour disputer, le Super GT, le championnat de super-tourisme japonais, avec une NSX en 2018. Depuis le mois de mai, il a ainsi évolué à deux reprises le circuit de Fuji.
Le natif du Somerset connaît donc bien le tracé qui accueillera la prochaine manche du Championnat du Monde d'Endurance (WEC). Lui qui a dû patienter jusqu'en 2011 pour s'imposer au Japon, à Suzuka, avec une Formule 1, n'aura qu'un seul objectif le 14 octobre avec la BR Engineering BR1 - AER n°11 de SMP Racing : redevenir "ichi ban", les deux caractères de kanji tatoués sur l'une de ses chevilles qui se traduisent par numéro un.
Photo : Jenson Button, casqué, attend le retour au stand de l'un de ses coéquipiers pour prendre son relais lors des 24 Heures du Mans 2018.