Jean-Eric Vergne : « Gagner les 24 Heures du Mans en septembre ça serait superbe »
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Jean-Eric Vergne : « Gagner les 24 Heures du Mans en septembre ça serait superbe »

Dans le live Instagram 24 Heures du Mans organisé hier, Jean-Eric Vergne, pilote de G-Drive Racing, évoque la 88e édition qui se déroulera les 19 et 20 septembre 2020. Il revient également sur le nouveau format de l’Hyperpole et ses participations à la classique mancelle.

Les 24 Heures du Mans qui se dérouleront les 19 et 20 septembre 2020

« Je ne pense pas que le mois change l’approche de la course, ça va être une édition difficile car beaucoup de pilotes n’auront pas touché un volant depuis longtemps. Certains auront peut-être perdu des repères. Il faudra être vigilant en piste. Gagner les 24 Heures en septembre ça serait superbe. »

Le Mans Hypercar et LMDh

« Je pense que c’est génial. L’ACO a pris le bon virage au bon moment pour introduire de nouvelles technologies comme l’Hybride et l’Hydrogène. Les constructeurs ont un intérêt pour ces technologies. J’espère en faire partie. Je pense notamment au futur programme de Peugeot Sport puisque l’équipe avec laquelle je participe au Championnat de Formule E fait partie du groupe PSA. J’espère secrètement piloter cette voiture et jouer la gagne aux 24 Heures du Mans.
J’ai des contacts avec les gens de chez Peugeot car nous partageons la même maison. Malgré ça, ils n’en sont pas encore au stade de choisir leurs futurs pilotes. »

"Nous allons tenter de réaliser le tour parfait"
Jean-Eric Vergne

L’Hyperpole aux 24 Heures du Mans 2020

« Je pense que c’est génial car au Mans c’est très difficile d’avoir un tour clair. D’ailleurs je n’en ai jamais eu lors de mes trois participations. La voiture qui fera la pole position sera celle qui aura été la plus rapide et pas forcément celle qui aura été la plus chanceuse avec le trafic. Nous allons tenter de réaliser le tour parfait et cela permettra d’observer le potentiel maximum des voitures et des pilotes sans avoir la contrainte du trafic. »

Son regard sur l’European Le Mans Series

« L’ELMS est un championnat formidable et extrêmement compétitif. Il y a de très bonnes équipes et des pilotes rapides. Le championnat se rend sur des circuits européens qui sont magnifiques. Malheureusement il y a des concordances de dates avec le Championnat de Formule E. Le jour où il n’y aura pas de clash, je reviendrai en ELMS avec grand plaisir. »

Sa participation aux 24 Heures du Mans qui l’a le plus marqué

« Ma deuxième participation en 2018 est celle qui m’a le plus marqué. C’était ma première avec G-Drive Racing. Nous avions une voiture très compétitive. Nous avons joué la victoire en catégorie LMP2. Nous sommes montés sur le podium et ensuite nous avons été disqualifiés. Malgré ça, c’est un très bon souvenir. »

A propos du circuit des 24 Heures du Mans

« Tous les virages du circuit sont difficiles à négocier car ils sont suivis de longues lignes droites derrière et si vous sortez mal de l’un d’eux, vous perdez facilement de précieux dixièmes. Le virage du Tertre Rouge est, selon-moi, l’un des plus difficiles. C’est un virage très rapide et l’herbe est très proche de la trajectoire idéale. Nous essayons d’élargir au maximum le virage. Il ne faut pas mordre dans l’herbe sinon cela peut nous projeter contre le rail. »

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Comment on vit le relais de départ aux 24 Heures du Mans

« C’est un moment vraiment spécial mais le plus stressant c’est lorsque la Marseillaise retentit avant la course. C’est un moment d’émotion intense. Au départ nous sommes comme des lions en cage. Lorsque la course est lancée on oublie le stress et on attaque dès les premiers tours et durant 24 heures. »

La première fois qu’il a piloté de nuit au Mans

« C’était lors des essais. J’étais un petit peu perdu au début. Je devais être à trois secondes des meilleurs temps et j’ai dû me forcer à aller vite. Je me souviens également de mes premiers relais en course, de nuit. C’était magique. La nuit aux 24 Heures du Mans, on a l’impression d’être seul au monde. Ce sont des moments très calmes et sereins dans la voiture. »

Ses débuts sur le circuit Bugatti dans le cadre de l’Auto Sport Academy

« Il y a deux circuits qui m’avaient beaucoup marqué après le karting, le circuit Bugatti était l’un des deux. Lorsque je suis arrivé à l’Auto Sport Academy et lors de mes premiers tours sur le Bugatti, j’ai vraiment senti l’histoire du lieu. Je me sentais tout petit. Je me suis dit que j’adorerais participer aux 24 Heures du Mans un jour. »

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