Groupe C 1983-1991 - Les grandes dates de Mazda, Nissan et Toyota
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Groupe C 1983-1991 - Les grandes dates de Mazda, Nissan et Toyota

Parallèlement aux succès de Porsche, Jaguar et Sauber-Mercedes, l'introduction de la réglementation des prototypes du Groupe C en 1982 a grandement contribué à l'éclosion des grands constructeurs japonais aux 24 Heures du Mans, avec en point d'orgue la victoire de Mazda en 1991.

En 1983, Mazda est le premier d'entre eux à s'engager au Mans, et plus précisément dans la catégorie Groupe C Junior (qui deviendra par la suite Groupe C2). Toyota fait de même en 1985, suivi par Nissan en 1986. Voici les grandes dates de l'histoire croisée de ces trois constructeurs japonais pendant l'ère du Groupe C.

1983-1984 - Pour sa première apparition, la Mazda 717 C est le premier prototype de la catégorie Groupe C Junior classé. Les deux exemplaires engagés sont à l'arrivée, en douzième (Terada-Yorino-Katayama) et dix-huitième (Soper-Weaver-Allam) positions. L'année suivante, deux 727 C terminent quinzième et vingtième.

1985 - Alors que deux Mazda 737 C sont à nouveau à l'arrivée (19e et 24e, Toyota arrive en catégorie C1, celle des prototypes en lutte pour la victoire au général. Sur les deux 85C engagées, seule celle du trio japonais Hoshino-Sekiya-Nakajima termine la course (12e).

1986 - Nissan fait à son tour son entrée en Groupe C1, avec deux prototypes R85 V. Celle de Wada-Weaver-Hasemi termine seizième.

1987 - Mazda est le premier des trois constructeurs à entrer dans le top 10 des 24 Heures du Mans, avec la septième place de la 757 de Mark Galvin-Pierre Dieudonné-David Kennedy, engagée en catégorie IMSA (du nom de la série d'endurance américaine des années 1980).

1988 - Alors que Jaguar et Porsche écrasent la course en occupant les onze premières places, Toyota, Nissan et Mazda sont tous les trois à l'arrivée.

1989 - Alors que Nissan et Toyota sont contraints à l'abandon, Mazda amène ses trois voitures à l'arrivée, aux septième, neuvième et douzième places.

1990 - Grâce au pilote britannique Mark Blundell, Nissan est le premier constructeur japonais à signer la pole position au Mans (3'27''02, à 236,499 km/h de moyenne), sur un circuit des 24 Heures qui voit l'apparition des deux ralentisseurs de la ligne droite des Hunaudières. Si Blundell et ses coéquipiers Julian Bailey et Gianfranco Brancatelli sont contraints à l'abandon, Nissan est également le premier constructeur nippon à entrer dans le top 5 du classement final, avec la cinquième place du trio Suzuki-Hasemi-Hoshino. Ils sont suivis par la Toyota 90 CV de Ogawa-Lees-Sekiya. La seule Mazda classée (sur trois voitures au départ) est vingtième.

1991 - Mazda entre dans l'histoire en tant que premier (et toujours seul à ce jour) constructeur japonais vainqueur des 24 Heures du Mans, avec au volant Bertrand Gachot, Johnny Herbert et Volker Weidler. Ils prennent la tête alors le dimanche à 13h08, après l'abandon de la Sauber-Mercedes de Jean Louis Schlesser-Jochen Mass-Alain Ferté, leader seize heures durant. Au Japon, le retentissement de cette information est tel que les chaînes de télévision interrompent leurs programmes pour diffuser en direct les deux dernières heures de course ! Cette année-là, Nissan et Toyota sont absents. Et le triomphe est total pour Mazda : les trois voitures engagées terminent dans le top 10 (victoire, sixième et huitième), avec le triomphe de sa technologie fétiche du moteur rotatif, qui était autorisée pour la dernière fois au Mans.

Photo :  La Mazda 787 B victorieuse en 1991.

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