Bruce McLaren, l'homme-orchestre (1) - En attendant Ford...
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Bruce McLaren, l'homme-orchestre (1) - En attendant Ford...

Disparu en 1970 à 32 ans, Bruce McLaren aurait fêté ses 80 ans en 2017. En près de deux décennies d'une carrière trop tôt interrompue, il a été l'un des talents les plus complets de son époque : pilote, ingénieur, constructeur et vainqueur de courses aussi prestigieuses que le Grand Prix de Monaco (1962) et les 24 Heures du Mans (1966).

Né le 30 août 1937 à Auckland (Nouvelle-Zélande), Bruce McLaren fut aussi précoce que brillant. Ainsi, c'est à l'âge de quatorze ans qu'il fait sa première apparition en compétition, lors d'une course de côte en 1952.

Repéré en 1958 par l'Australien Jack Brabham, il est le premier bénéficiaire d'un programme de soutien aux jeunes pilotes de son pays, qui lui permet de s'expatrier en Europe et de rejoindre son mentor chez Cooper. Il restera fidèle au constructeur britannique jusqu'en 1965, remportant trois de ses quatre victoires en Formule 1.

Bruce McLaren ne met pas longtemps à se faire remarquer. Le 12 décembre 1959, il remporte sa première victoire, dans le cadre du premier Grand Prix des Etats-Unis comptant pour le championnat du monde. Il devient alors, à 22 ans et 104 jours, le plus jeune vainqueur de l'histoire de la Formule 1 de l'époque. Ce record tiendra près de 44 ans, avant d'être battu par Fernando Alonso (2003), puis par Sebastian Vettel (2008) et Max Verstappen (2016).

L'année 1959 est également celle de sa première apparition aux 24 Heures du Mans. La Cooper Monaco qu'il partage avec Jim Russell (créateur en 1956 de la toute première école de pilotage de compétition) porte le numéro... 24, mais le Néo-Zélandais et le Britannique sont contraints à l'abandon. Bruce McLaren retrouve la Sarthe deux ans plus tard mais n'est guère plus heureux sur Maserati (en 1961 et 1962), puis sur Aston Martin (en 1963).

Toutefois, en 1964, avec Phil Hill, Masten Gregory, Richie Ginther, Jo Schlesser et Richard Attwood, il fait partie des six premiers pilotes sollicités par Ford pour piloter la GT40, dans le cadre de la première offensive du constructeur américain contre Ferrari aux 24 Heures du Mans.

Ses qualités de pilote et sa sensibilité technique sont particulièrement appréciées par l'ingénieur anglo-américain Roy Lunn, initiateur de la GT40, et le rendent rapidement indispensable. Bruce McLaren restera chez Ford jusqu'en 1967, date de la fin de l'engagement officiel de la marque au Mans. Avec la voie royale de la victoire en 1966...

Mais ceci est une autre histoire, à suivre dans le prochain épisode de cette saga !

 

Photo : Parmi les voitures pilotées aux 24 Heures du Mans par Bruce McLaren figure l'étonnante Maserati Tipo 151, dont il partageait le volant en 1962 avec l'Américain Walter Hansgen.

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