24 Heures du Mans - Mikhaïl Aleshin (BR) : "La moindre erreur au Mans se paie cash"
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24 Heures du Mans - Mikhaïl Aleshin (BR) : "La moindre erreur au Mans se paie cash"

Le pilote russe, Mikhaïl Aleshin, s’apprête à disputer ses deuxièmes 24 Heures du Mans (18 et 19 juin). L’homme de 29 ans arrive des Etats Unis où il vient, entre autre, de disputer les 500 Miles d’Indianapolis. Il est revenu sur ses premières expériences en Endurance.

L’année dernière, vous avez couru en European Le Mans Series. Un an après votre passage, quel regard portez vous sur ce championnat ?

« C’est une série qui est plutôt compétitive. C’était le bon endroit pour que nous puissions développer notre prototype LM P2, la BR01. Cela s’est bien passé, nous avons fait une belle saison avec une voiture neuve. Tout ce que nous avons mis en œuvre avait pour but de se préparer à intégrer les rangs du Championnat du Monde d’Endurance. »

Vous avez également débuté aux 24 Heures du Mans l’année dernière. Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience ?

« J’en garde de très bons souvenirs en particulier la piste qui est incroyable. C’est un vrai circuit de vitesse où nous sommes à fond par moment et c’est ce que j’apprécie. »

Vous revenez cette année au Mans au volant de la BR01 n°27 en compagnie de Nicolas Minassian et Maurizio Mediani. Quels seront vos objectifs ?

« L’an dernier, il ne s’agissait que de la deuxième course pour la voiture, après Imola en ELMS. Maintenant, nous sommes habitués à la voiture ainsi qu’à la piste. La catégorie LM P2 sera superbe cette année, le niveau est encore plus élevé qu’en 2015 et cela ne sera facile pour personne. Cependant, quand vous faites du sport, votre but est la victoire, c’est donc ce que nous viserons… »

Vous avez couru en Europe. Vous courrez maintenant aux Etats Unis (Mikhaïl Aleshin dispute l’IndyCar Series, ndlr). Le sport automobile sur ces deux continents est-il différent ?

« Oui il l’est déjà de par les tracés. Les circuits ici aux USA ressemblent à ce que l’on pouvait avoir en Europe il y a quelques années. C’est d’ailleurs ce que j’apprécie en IndyCar, rouler sur ce type de tracés. Je n’aime pas les circuits où il y a beaucoup de dégagements en asphalte, par exemple. Je pars du principe que si vous faites une erreur, vous devez la payer. Les circuits en ville aux Etats Unis n’offrent aucune seconde chance. Cela ne concerne pas le Mans. Si vous faites une faute, vous la payez cash (rires). Voilà une raison pour laquelle j’aime les 24 Heures du Mans. »

Nous sommes à Indianapolis. Comment des courses mythiques comme les 500 Miles d’Indianapolis et les 24 Heures du Mans sont-elles perçues en Russie ?

« Ce sont deux très grandes courses. Toutes les deux sont diffusées à la télévision russe. Je sais que les 24 Heures du Mans, par exemple, sont beaucoup regardées. Il y a une grande quantité de fans de cette course. Le sport automobile est de toute façon plus présent en Russie qu’auparavant. Il y a dix ans, nous n’aurions pas pu imaginer des courses sur le circuit du Moscow Raceway (où se disputent des courses de Formule Renault 3.5 ou encore le Championnat du Monde de Voitures de Tourisme, le WTCC, ndlr) ou de Sotchi. Nous n’aurions pas non plus pu imaginer que la Russie aurait son propre Grand Prix de Formule 1 ni même des pilotes comme Daniil Kvyat (ex pilote Red Bull Racing F1 et désormais pilote Scuderia Toro Rosso F1). Le sport automobile grandit en Russie, c’est certain. »  

Interview réalisée à Indianapolis. 

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