24 Heures du Mans – On vous explique l’Hyperpole
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24 Heures du Mans – On vous explique l’Hyperpole

Jeudi, entre 20 heures et 20 h 30, l’Hyperpole déterminera les polemen des quatre catégories de la 90e édition des 24 Heures du Mans. Voici ce qu’il faut savoir sur cet exercice de vitesse pure introduit en 2020.

Lors des essais qualificatifs qui se dérouleront mercredi de 19 heures à 20 heures, la majorité de la grille de départ de la 90e édition des 24 Heures du Mans sera connue. Toutefois, pour 23 des 62 équipes engagées, il restera une ultime étape à franchir : l’Hyperpole.
Introduite en 2020 pour revaloriser et redonner sens à l’exercice de recherche de vitesse, les six meilleurs de chaque catégorie, à l’issue des essais qualificatifs, seront qualifiés pour participer à l’Hyperpole. Cette séance déterminera les six premières places de chaque catégorie sur la grille de départ. Puisqu’il y a cinq voitures inscrites en catégories Hypercar, 23 autos (et non pas 24) disputeront l’Hyperpole.

Spectacle garanti

Avec 62 voitures en piste, même si le circuit des 24 Heures du Mans est long de 13,626 km, réaliser le tour parfait durant les qualifications n’est pas évident. Les drapeaux jaunes, les slow zones, le trafic… ces paramètres peuvent jouer un rôle dans l’attribution de la pole position. C’est en partant de ce constat que l’Automobile Club de l’Ouest a créé l’Hyperpole.
En détachant les six voitures les plus rapides de chaque catégorie à l’issue des essais qualificatifs, l’ACO offre la possibilité aux pilotes de se lancer dans un exercice de vitesse pure sans se soucier de la gestion du trafic ou des autres paramètres cités précédemment. Grâce à l’Hyperpole, les pilotes n’ont qu’une chose à faire : réaliser le meilleur tour possible. « Ce que je peux vous dire à propos de l’Hyperpole, c’est que cela crée de la jalousie. Tous les pilotes veulent la disputer », plaisante Kamui Kobayashi, pilote de la Toyota GR010 Hybrid #7 de Toyota Gazoo Racing. Pour Kevin Estre, pilote de Porsche GT Team, « C’est toujours sympa d’être au Mans et de bénéficier de pneus neufs, de peu de carburant dans la voiture et d’absence de trafic. Essayer de se battre pour la pole position à travers l’Hyperpole, c’est bien aussi pour l’ego et le prestige. L’Hyperpole ajoute un côté sprint aux 24 Heures du Mans. Nous savons que la position de départ ne dicte pas la course, mais c’est important d’essayer d’être devant ».

Quelles sont les règles de l’Hyperpole ?

Comme pour une séance d'essais classique, c'est le chrono le plus rapide de chaque équipage qui détermine le classement. Les concurrents n’ont pas le droit de rentrer dans leur stand ni de ravitailler. Cependant, ils peuvent opter librement pour leur choix de pneumatiques, dans la limite des huit alloués pour cette séance.
Si une voiture qualifiée pour l’Hyperpole ne réalise aucun tour chronométré lors de l’Hyperpole : sauf cas particulier à l’appréciation du Collège des commissaires sportifs, elle sera placée sur la grille à l’arrière du groupe de voitures de même catégorie ayant participé à l’Hyperpole.

L’HypeRpOLE porte-t-elle chance ?

Réaliser l’Hyperpole des 24 Heures du Mans ne conduit pas forcément à la victoire. En 2021, les Hyperpolemen des catégories LMP2, LMGTE Pro et LMGTE Am (JOTA, Hub Auto Racing et Dempsey-Proton Racing, NDLR) n’ont pas été couronnés de succès à l’issue de la course. Même constat en 2020 avec ceux des catégories LMP1, LMGTE Pro et LMGTE Am (Toyota #7 de Toyota Gazoo Racing, Porsche GT Team et Luzich Racing, NDLR).

Rappelons que l’an passé, la Toyota GR010 Hybrid #7 de Toyota Gazoo Racing pilotée par Kamui Kobayashi avait réalisé la première Hypepole de l’ère Hypercar grâce à un chrono de 3’23’’900.

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