24 Heures du Mans - Fernando Alonso : la France lui réussit
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24 Heures du Mans - Fernando Alonso : la France lui réussit

Fernando Alonso, vainqueur dimanche des 24 Heures du Mans 2018 avec Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima avec Toyota, dispute ce week-end le Grand Prix de France de F1, sur le circuit Paul Ricard du Castellet avec McLaren. L'Espagnol, double champion du monde de F1 avec Renault, a tissé un lien particulier avec le public français.

Parmi les invités de la conférence de presse officielle FIA du Grand Prix de France de F1 figurent, ce jeudi, Romain Grosjean, Esteban Ocon, Pierre Gasly, trois pilotes français pour commenter le retour de la F1 dans leur pays, et Fernando Alonso, l'Espagnol qui a gagné dimanche en France les 24 Heures du Mans, après avoir décroché deux titres de champion du monde de F1 (2005 et 2006) avec Renault.

Le pilote McLaren est au centre des questions. S'est-il remis physiquement de cette épreuve d'endurance ? Repense-t-il à la triple couronne et à sa prochaine participation à Indianapolis ?  "J'ai retrouvé 90% de ma forme. En participant en janvier dernier aux 24 Heures de Daytona, j'avais une idée de comment me préparer physiquement. Au Mans, quand on monte dans la voiture, c'est pour rouler l'équivalent de deux Grands Prix et demi, tout en disposant ensuite de quatre heures de repos et non pas de deux semaines. L'adrénaline nous fait tenir. J'ai du dormir une heure et demie dans la nuit de samedi à dimanche, car je suivais tout, les chronos, les infos. Participer à cette course, c'était un rêve que je faisais depuis longtemps, là j'ai l'opportunité de la courir dans une voiture compétitive et avec une équipe expérimentée. Et nous gagnons, c'est top ! Le Mans est une épreuve où tout peut se passer, elle est difficile, elle nécessite un travail d'équipe, entre les pilotes, avec les mecaniciens, les ingénieurs, car il ne faut commettre aucune erreur. Elle est imprévisible. C'est un spectacle toute la semaine, avec une ambiance incroyable, comme par exemple la parade des pilotes en ville. Et, elle se déroule une fois par an, concentre toutes les attentions, et cela lui confère un aspect unique. Pour Indianapolis, je n'ai pas encore eu le temps d'y penser."

Fernando Alonso a enchainé le Grand Prix du Canada, à Montréal, les 24 Heures du Mans et maintenant le Grand Prix de France de F1. "J'entends parler français ces dernières semaines" sourit l'ex-pilote Renault.

 

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