Ce que ressentent les pilotes aux 24 Heures du Mans (3) : les essais du mercredi
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Ce que ressentent les pilotes aux 24 Heures du Mans (3) : les essais du mercredi

Au menu du mercredi, deux séances, l'une libre (de 16 heures à 20 heures) et l'autre qualificative (de 22 heures à minuit). On attaque vraiment les choses sérieuses pour les 180 pilotes présents. Un seul signera la pole position, mais lequel ?

Les essais du mercredi, qu'est-ce que c’est ?

Comme le souligne Nicolas Lapierre ci-dessous, la journée du mercredi est importante car il s’agit des « premiers tours de roues avec plus de pression. » En effet, à partir de 16 heures, quatre heures de roulage sont accordées aux 60 concurrents sous forme d’essais libres. Dans le prolongement de la Journée Test du 3 juin, cette session permet de peaufiner les réglages et faire rouler les pilotes débutants. A 22 heures, les choses sérieuses commencent avec la première séance qualificative (jusqu’à minuit). L'objectif des équipes est d'établir le meilleur temps possible et, pour les favoris, de signer la pole position toujours « médiatique ».

Si le temps n’est pas fixé le mercredi, deux autres séances ont lieu le jeudi (19 heures à 21 heures, de 22 heures à minuit). Tous les pilotes doivent s’acquitter de cinq tours de piste de nuit lors d'au moins une des deux séances d'essais qualificatifs de 22 heures à minuit.

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Ce que ressentent les pilotes 

 Nicolas Lapierre, pilote de l’Alpine A470 #36 de Signatech Alpine Matmut (LMP2) : « On rentre un peu plus dans la partie course. Il y a déjà beaucoup plus de monde et de spectateurs, ce qui rend la chose un peu plus folle. Par rapport à la Journée Test, ça commence plus tard, à16 heures pour les essais libres. On est dans une dynamique un peu différente. Certes, la piste sera un peu « verte » (sale, ndlr), mais pas autant que pendant la Journée Test. Il faut absolument rouler car, juste derrière, c’est la première séance qualificative. Il faut donc bien se préparer. De plus, on a déjà des éléments de la voiture qui resteront installés toute la semaine jusqu’à la course. Il faut commencer à faire attention aux suspensions, par exemple. Ce sont donc les premiers tours de roues avec plus de pression… »  

"Le mercredi, on est déjà dans la préparation de la course"
P.-L Chatin

Paul-Loup Chatin (Oreca 07 - Gibson #48 IDEC Sport, LMP2) : « La Journée Test est plus spéciale que celle du mercredi car ça faisait un an qu’on attendait de pouvoir rouler sur le circuit. Le mercredi, on est certes heureux, mais on est déjà dans l’objectif de préparer la course. Il ne faut pas se laisser griser par le bonheur d’être là, il faut savoir garder son énergie. On doit essayer de se dire que c’est une course comme les autres et qu’il faut faire son travail le mieux possible. La vraie satisfaction est d’être toujours présent le dimanche à 15 heures, avec si possible un bon résultat ! »

Olivier Beretta, pilote de la Ferrari 488 GTE #70 MR Racing (LMGTE Am) : « Le mercredi est une journée un peu longue car tout est normalement plus ou moins calé. Les dés sont jetés, il faut juste rentrer dans la séance d’essais. Ça commence en fin d’après midi avec les essais libres qui permettent aux pilotes débutants d’avoir encore du temps pour apprendre la piste. On doit réaliser tout ce qui a été décidé par les ingénieurs au préalable. Après, on rentre dans le bain de la séance qualificative. Si on sort de cette journée sans le moindre souci, c’est 60 % du travail déjà accompli. »

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