24 Heures du Mans - Bruno Senna (Rebellion Racing) : « Un fantastique anniversaire »
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24 Heures du Mans - Bruno Senna (Rebellion Racing) : « Un fantastique anniversaire »

En 2009, Bruno Senna disputait ses premières 24 Heures du Mans au volant d’un prototype LMP1 Oreca. Dix ans plus tard, il est l’une des grandes figures de l’endurance actuelle, avec un titre LMP2 en 2017. Conversation autour d’un bel anniversaire.

En une décennie, Bruno Senna a connu un « parcours toutes catégories » aux 24 Heures du Mans et en endurance : LMP1 avec Oreca en 2009, LM GTE Pro et LM GTE Am avec Aston Martin Racing en 2013 et 2014, LMP2 en 2016 et 2017 et retour en LMP1 dans le cadre de la Super Saison du Championnat du Monde d’Endurance.

De quelle manière votre approche des 24 Heures du Mans a-t-elle évolué ces dix dernières années ?

L’expérience, c’est vraiment ce qui fait la différence sur cette course. Il y a dix ans, j’étais relativement « jeune », ce n’était que ma cinquième saison de sport automobile. Aujourd’hui, ça fait donc 15 ans, et ça change beaucoup de choses. Je reviens au Mans régulièrement depuis 2013 et maintenant je sais à quoi m’attendre, les choses se passent plus naturellement, en quelque sorte. Alors ce dixième anniversaire est fantastique, et j’espère aboutir à un bon résultat cette année.

Quand vous étiez pilote d’usine Aston Martin en LM GTE Pro, vous étiez à la lutte pour la victoire de catégorie au Mans…

C’était extraordinaire : la voiture était super à piloter, on s’amusait bien car la bagarre est toujours belle en LM GTE Pro. En 2014, la Ferrari de Gimmi Bruni et moi nous sommes bien battus en tête. C’est dommage que la course se soit achevée pour nous sur un problème sur la voiture.

"Ce qui compte vraiment, c’est de gagner au Mans après une belle bagarre."
Bruno Senna

Quelle fut l’importance du changement de réglementation LMP2 lorsque vous êtes revenu en prototypes ?

La première génération de LMP2 était trop lente en ligne droite, c’était vraiment difficile de gérer le trafic avec les GT. La nouvelle génération est tellement rapide que c’est aujourd’hui difficile pour les LMP1 de doubler les LMP2, mais, quand on est pilote, on veut toujours piloter la voiture la plus rapide et la nouvelle génération LMP2 est fabuleuse. En 2016, ce fut très agréable de revenir en endurance, nous avons connu une belle année avec une nouvelle équipe (RGR Sport. Ndlr) et, en 2017, ce fut encore plus génial de remporter le titre LMP2 avec Rebellion. Passer en LMP1 a donné une saison compliquée, mais, cette année, nous allons nous battre pour une place sur le podium ici au Mans.

Voyez-vous votre avenir en endurance au volant d’un prototype ou envisageriez-vous un éventuel volant d’usine en GT ?

C’est difficile de dire ce que l’avenir nous réserve, mais je pense que le championnat restera disputé. En ce qui me concerne, j’aime beaucoup piloter des prototypes et j’ai également pris beaucoup de plaisir au volant d’une GT lorsque je suis revenu en endurance. Quoi qu’il en soit, les courses actuelles sont fantastiques. Cela dit, une victoire au général au Mans, c’est une victoire au général, mais une victoire de catégorie est tout aussi plaisante si on fait une bonne course et si on a une belle lutte en piste. Ce qui compte vraiment, c’est de gagner au Mans après une belle bagarre.

PHOTO - LE MANS (SARTHE, FRANCE), PLACE DE LA REPUBLIQUE, PESAGE, DIMANCHE 9 JUIN 2019. Après une quatrième place en 2018, Bruno Senna vise en 2019 son premier podium aux 24 Heures du Mans.

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