24 Heures du Mans - Alexander Wurz, fier d'avoir été Grand Marshal en 2016
Retour

24 Heures du Mans - Alexander Wurz, fier d'avoir été Grand Marshal en 2016

Alexander Wurz connaît bien les 24 Heures du Mans pour les avoir remportées à deux reprises (1996 et 2009). En juin dernier, l'Autrichien a vécu une nouvelle expérience en devenant Grand Marshal. Il livre ses impressions et décrit l'envers du décor de cette grande course.

Vous avez été Grand Marshal lors des derrières 24 Heures du Mans. Comment s’est passée cette nouvelle expérience ?

« Ce fut vraiment super, je dirais même extraordinaire. Je n’avais connu les 24 Heures du Mans qu’en tant que pilote et, dans ce cas, votre activité se cantonne à dormir, vous concentrer sur la course et conduire. Cependant, j’avais toujours voulu connaître l’envers du décor d’un événement tel que Le Mans. Je désirais savoir comment une course qui attire 250 000 spectateurs tous les ans fonctionne. J’avais donc vraiment envie d’avoir du temps pour voir autre chose. Comme j'ai pu le dire à Pierre Fillon, le président de l’Automobile Club de l’Ouest, il y a deux choses importantes pour moi. Tout d’abord, le nombre de bénévoles qui se trouvent tout autour du circuit (commissaires de piste). Ce sont des hommes très importants car nous mettons 100% de notre confiance en eux sur un circuit aussi rapide. Cela fonctionne très bien au Mans et je tenais à rencontrer autant de commissaires que possible. La seconde chose est l’organisation même de l’ACO. Ils ont l’expérience d’un tel événement et tout est bien « huilé ». Il n'y a pas eu le moindre souci. Tout s'est déroulé parfaitement. C’est assez impressionnant, je dois bien le reconnaître. »

Pour les lecteurs qui ne connaissent pas très bien ce rôle de Gand Marshal, en quoi cela consiste-t-il ?  

« C’est plus un rôle d’ambassadeur. L’ACO choisit de préférence d’anciens vainqueurs de cette course. Nous sommes les représentants des 24 Heures du Mans pendant une année. J'ai dû assister à certaines cérémonies, faire des interventions, poser pour des photos et répondre à des interviews. Ce rôle est plutôt sympa car je pense que le sport automobile est quelque chose d’assez héroïque. Certes, les voitures sont importantes, mais les pilotes aussi, c’est un mélange. Mettre un ancien pilote à ce poste est une bonne chose pour la promotion de cet événement. »

Vous avez eu un passager de marque peu de temps avant le départ avec Brad Pitt à vos côtés. Comment a-t-il réagi lors de votre tour de piste ?

« C’est vraiment quelqu’un de sympa. Il est certainement l’une des plus grandes stars de cinéma au monde. Nous avions dîné ensemble la veille avec quelques autres personnes. Il m’avait alors posé beaucoup de questions, il s’était vraiment intéressé. Le lendemain (le jour de la course, ndlr), nous avons passé pas mal de temps ensemble. Il est passionné  par les 24 Heures du Mans et le sport automobile. Il m’a posé de nouveau beaucoup de questions en particulier lorsqu’il a plu avant le départ. Il voulait savoir comment cela allait se passer, à quoi pouvaient bien penser les pilotes, ce qu’ils étaient en train de faire quelques minutes avant le départ, quel allait être le choix de pneus, … Il était fasciné par la stratégie des ingénieurs et des pilotes. C’est normal car il pense mettre tout cela en scène à Hollywood ! Ce fut vraiment un moment spécial que nous avons pu partager. Pendant le tour de piste, il était juste excité. Il pensait qu’il allait monter dans une voiture de route et non dans un prototype biplace ouvert. Il a adoré ! »

En dehors de ce rôle de Grand Marshal, vous vous occupez des jeunes pilotes Toyota comme Ryo Hirakawa, qui a disputé l’European Le Mans Series et les 24 Heures du Mans au volant de l'Oreca 05 - Nissan LM P2 de Thiriet by TDS Racing. Quel est votre rôle précis ?

« Lorsque j’ai arrêté ma carrière, je suis resté au sein de Toyota Gazoo Racing en tant que conseiller sportif et pour m’occuper des pilotes. J’aide également les jeunes "pousses" de Toyota et cela marche plutôt bien. Je ne suis pas le genre de personne qui reste à côté du pilote. Le coaching, ce n’est pas de l’entraînement, ce sont deux choses différentes. Je regarde et j'observe. Je ne suis pas là pour dire "il faut faire comme ci ou comme ca", mais plutôt pour guider le pilote. Il doit trouver sa propre réponse à son problème. Au final, avec cette façon de faire, le pilote a vraiment appris quelque chose. »

Partenaire Majeur

Partenaires premium

Partenaires officiels

Tous les partenaires