Quand les pilotes sud-américains pimentent les 24 Heures (2) - 2017, le Brésil en pointe
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Quand les pilotes sud-américains pimentent les 24 Heures (2) - 2017, le Brésil en pointe

Sur les douze pilotes sud-américains au départ de la 85e édition des 24 Heures du Mans, on comptait pas moins de huit Brésiliens, qui ont réalisé un magnifique résultat d'ensemble, avec notamment le top 5 d'André Negrao et la victoire LMGTE Pro de Daniel Serra, qui découvraient tous les deux la Sarthe.

Collaborateur de longue date d'Aston Martin Racing dans le cadre d'essais privés de pneumatiques avec Dunlop, Daniel Serra achève donc ses premières 24 Heures en tant que vainqueur LMGTE Pro, associé à Darren Turner et Jonny Adam, qui a arraché la victoire de la catégorie à l'entrée du dernier tour de course. Daniel Serra a été rejoint sur le podium de la catégorie par son compatriote Luis Felipe "Pipo" Derani.

Révélé en LMP2 en 2015 et 2016, ce dernier est devenu en 2017 pilote d'usine Ford, avec une deuxième place LMGTE Pro partagée avec le duo britannique Harry Tincknell-Andy Priaulx. Repéré de longue date par Philippe Sinault, André Negrao a comblé les attentes du patron de Signatech Alpine. Meilleur temps LMP2 lors de la Journée Test, le Brésilien termine troisième de la catégorie et surtout quatrième du classement général, en compagnie des Français Nelson Panciatici et Pierre Ragues.

En 2017, ils ont été quatre Brésiliens à disputer leurs premières 24 Heures du Mans : outre Negrao et Serra, on comptait deux autres débutants célèbres : l'ancien pilote de Formule 1 Rubens Barrichello et Tony Kanaan, vainqueur des 500 miles d'Indianapolis 2013.

Ces deux amis d'enfance, respectivement engagés en LMP2 et LMGTE Pro, ont tous les deux reçu le drapeau à damier. Malgré des circonstances difficiles (il remplaçait le Manceau Sébastien Bourdais, accidenté lors des qualifications des 500 miles d'Indianapolis), Tony Kanaan a rempli à la perfection le rôle qu'il s'était assigné : apprendre et rouler sans faire d'erreur susceptible de perturber la marche de la Ford GT n°68. Quant à Barrichello, il comptait comme équipier un ancien vainqueur des 24 Heures : le Néerlandais Jan Lammers, victorieux en 1988.

Au final, sept des huit Brésiliens au départ sont classés à l'issue des 24 Heures du Mans 2017 : poleman de la catégorie LMGTE Am, Fernando Rees a, comme ses coéquipiers français Romain Brandela et Christian Philippon, connu une nuit émaillée de nombreux soucis pour la Corvette de Larbre Compétition.

Pilotes Vaillante Rebellion, Bruno Senna (n°31) et Nelson Piquet Jr (n°13) ont longtemps figuré aux avant-postes de la catégorie LMP2, avant que la 31 ne soit retardée par des problèmes techniques peu après la mi-course et que la 13, troisième du classement général sous le drapeau à damier, ne soit disqualifiée.

Outre cette imposante colonie brésilienne, le contingent latino-américain comptait trois Mexicains (Memo Rojas, Jose Gutierrez et Roberto Gonzalez) et un Argentin (José Maria Lopez). Nous découvrirons leur histoire mancelle 2017 dans le troisième et dernier épisode de cette série.

 

Cliquez ci-dessous pour retrouver le premier épisode de ces histoire sud-américaines :

Quand les pilotes sud-américains pimentent les 24 Heures (1) - Premières et pionniers

 

Photo : En 2017, le Brésilien Daniel Serra et ses coéquipiers britanniques Darren Turner et Jonny Adam ont offert à Aston Martin sa première victoire dans la catégorie LMGTE Pro des 24 Heures du Mans.  

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