Les six constructeurs vedettes de ces 24 Heures du Mans 1999 figuraient sur l'affiche officielle de cette édition. Mais leurs voitures, bâchées, n'y dévoilaient pas encore leur forme, que les spectateurs ont donc découvertes sur le circuit des 24 Heures. Et chacun à sa manière, BMW, Toyota, Chrysler, Mercedes, Nissan et Audi ont écrit, avant ou après 1999, quelques belles pages de l'histoire des 24 Heures, dont voici quelques moments forts.

 

-Si, en 1999, BMW n'a encore jamais gagné sous ses propres couleurs, la marque à l'hélice avait conçu le moteur V12 qui propulsait la McLaren F1 GTR de Yannick Dalmas, JJ Lehto et Masanori Sekiya, les vainqueurs de 1995.

-En 2014, au volant de la Toyota TS040 HYBRID, Kazuki Nakajima est le premier pilote japonais à signer la pole position des 24 Heures du Mans.

-Chrysler a confié en 1999 l'exploitation officielle de ses Viper GTS R à l'équipe française Oreca, déjà partenaire de Mazda lors de sa victoire aux 24 Heures du Mans 1991, qui est encore aujourd'hui la seule d'un constructeur japonais dans la Sarthe.

-Mercedes est en 1999 le seul des six à avoir déjà gagné les 24 Heures du Mans. La marque à l'étoile est même le premier constructeur allemand vainqueur dans la Sarthe, en 1952, avec la mythique 300 SL, pilotée par Hermann Lang et Fritz Riess. A noter également que Mercedes était le partenaire privilégié du Suisse Peter Sauber, constructeur du châssis victorieux en 1989 au mains de Jochen Mass, Manuel Reuter et Stanley Dickens.

-En 1990, Nissan est devenu le premier constructeur japonais à signer la pole position des 24 Heures du Mans, grâce au Britannique Mark Blundell. Cette édition avait également vu l'apparition des deux ralentisseurs de la ligne droite des Hunaudières.

-Audi fait sa première apparition en prototypes en 1999. La marque aux anneaux s'impose pour la première fois dès l'année suivante, avec un taux de réussite encore jamais vu dans la Sarthe : 13 victoires sur un total de 18 participations de 1999 à 2016.