L'action des 24 Heures Motos dans l'objectif de Jonathan Godin
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L'action des 24 Heures Motos dans l'objectif de Jonathan Godin

Fils d’un passager de side-car, Jonathan Godin a rapidement baigné dans l’univers des sports mécaniques, d’abord en tant que singe puis en tant que photographe. Amoureux des belles lumières, le Belge s’en donne à cœur joie aux 24 Heures Motos.

Il a la carrure d’un basketteur. S’il est d’ailleurs un passionné des sports US mais aussi de tout ce qui touche au pays de l’Oncle Sam, c’est sur les circuits que Jonathan Godin traîne sa bosse depuis de nombreuses années. Rejeton d’un père passager de side-car, Jonathan baigne en effet très vite dans les odeurs d’huile ou de gommes brulées. « Cela m’amuse de dire ça mais on peut vraiment dire que je suis né dans le paddock », rigole Jonathan. S’il devient dès sa majorité également passager en side-car de vitesse en championnat de Belgique et de Hollande, Jonathan se prend également rapidement d’affection pour la photographie. C’est une nouvelle fois par son père que cette passion débute quand ce dernier fait l’acquisition d’un boîtier, en 2006. Dès la fin de ses sessions de roulage, le grand Belge, qui réside entre Bruxelles et Namur, part donc en bord de piste faire quelques clichés. Un an plus tard, il prend la direction du circuit d’Assen. Repéré par le magazine flamand Motorrijder, c’est à ce moment-là que la carrière de Jonathan commence à décoller. « Et puis c’est marrant car on dit toujours qu’il y a des tensions entre les flamands et les wallons et c’est moi, le petit wallon, qui travaille pour un des plus gros magazines flamands donc c’est un peu dingue », se marre encore Jonathan.

"On peut dire que je suis né dans les paddocks !"
J. Godin

S’il a pu faire quelques reportages en Grands Prix ou encore dans le cadre du championnat du monde Superbike avec Xavier Siméon, c’est en endurance que Jonathan va s’installer. Il débute en effet dans cette discipline en 2007 en ne couvrant qu’une seule course avant d’intégrer l’équipe belge DG Sport en 2010. C’est à ce moment-là qu’il se rend pour la première fois sur le circuit Bugatti pour les 24 Heures Motos. Depuis cette date, il a couvert l'intégralité des manches du championnat du monde d'endurance, hormis les 24 Heures Motos la saison dernière. Travaillant également aujourd’hui sur quelques évènements automobiles, notamment pour le compte de Peugeot Belgique Luxembourg, Jonathan reconnaît cependant qu’il passe la plupart de son temps sur des épreuves de motocyclisme et l’endurance en particulier où il travaille pour le YART et l’agence de communication de Franck Millet. Retenu par un reportage à Los Angeles, il était absent des 24 Heures Motos la saison dernière mais il a gardé un bon souvenir de l’édition 2015 où il avait pu prendre cette photo de Gregg Black au lever du jour, à la sortie du virage du Musée. « Quand on est en endurance, c’est magique pour un photographe car quand le soleil fait son apparition, on a vraiment le droit à des lumières incroyables. Et puis au Mans, on redoute toujours un petit peu la météo. Cette image, avec ce magnifique soleil qui vient juste de se lever, montre que nous avons eu le droit à une belle édition au niveau des conditions climatiques. » De retour sur le circuit Bugatti cette année pour la quarantième édition des 24 Heures Motos, Jonathan Godin a déjà quelques idées pour se placer dans de nouveaux endroits et ainsi faire des photos un peu décalées.

Pour retrouver l'ensemble des images de Jonathan Godin, rendez-vous sur : jonathangodin.be

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