Jean-Eric Vergne (Oreca) : "Je suis impatient d'être aux 24 Heures du Mans"
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Jean-Eric Vergne (Oreca) : "Je suis impatient d'être aux 24 Heures du Mans"

Jean-Eric Vergne va découvrir les 24 Heures du Mans en faisant cause commune avec Tor Graves et Jonathan Hirschi dans l'Oreca 07 - Gibson n°24 engagée par CEFC Manor TRS Team China en catégorie LMP2. Le Français aux 58 Grands Prix de Formule 1 avec Toro Rosso (de 2012 à 2014) est impatient d'en découdre.

Pourquoi avoir fait le choix de l’endurance après beaucoup de saisons passées en monoplace ?

« Avec la Formule 1, le DTM, l’IndyCar et la Formule E, je pense que le Championnat du Monde d'Endurance est un des plus relevés et ça avait du sens pour moi de rouler dans un championnat avec un très haut niveau. Ayant déjà disputé Le Grand Prix de Monaco en Formule 1, il y a deux autres grandes courses que je voudrais disputer : les 500 Miles d’Indianapolis et les 24 Heures du Mans. Arriver en endurance était donc un choix logique pour moi et mon programme en Formule E ne m’en empêche pas. Je n’ai pas pu rouler dans cette discipline auparavant car j’étais trop pris avec Ferrari (JEV, son surnom, a été pilote d'essais de la Scuderia Ferrari de 2015 à  2016, ndlr). »

Quelles sont vos premières sensations dans une LMP2 ?

« C’est tout à fait génial car c’est une superbe voiture. Je prends beaucoup de plaisir dans l'auto et en course en luttant avec les autres LMP2. Je dois aussi me battre dans le trafic, élément que je ne connaissais pas auparavant et que j'apprécie beaucoup. J'ai piloté l’Oreca 07 - Gibson pour la première fois à Silverstone. Je dois dire que mon temps d’adaptation a été rapide, je n’ai eu aucune difficulté et j’en suis ravi.»

Vous allez disputer les 24 Heures du Mans dans quelques semaines. Quel est votre regard sur cette course ?

« Certes, je n’ai pas grandi au Mans, mais j’ai débuté ma carrière en sport automobile au Mans, à la Filière. Il s’agit donc d’un circuit sur lequel j’ai grandi du point de vue de la compétition. Avoir longtemps vécu là-bas fait que je suis imprégné par cette épreuve et ce circuit. C’est une des plus belles courses au monde et je suis impatient d'y rouler. »

Vous êtes-vous fixé des objectifs pour cette course ?

« Je ne me fixe pas d’objectifs précis au contraire des autres catégories dans lesquelles je suis passé. Le destin de la course n’est pas entre mes mains. En monoplace, comme en Formule E (il court pour le compte de l'écurie Techeetah, ndlr), je vise la victoire car nous faisons un excellent travail avec l’équipe et, si je me rate, c’est de ma faute. En endurance, nous sommes trois pilotes, il y a beaucoup d’aléas sur une course aussi longue. Le seul objectif que je me fixe est d’aider mes coéquipiers à aller plus vite, de régler la voiture, de faire des relais sans commettre d’erreur, de perdre le moins de temps dans le trafic et de ramener la voiture dans un bon état, avec de bons pneus. »

"Je pense que la bagarre en LMP2 va être extraordinaire !"
Jean Eric Vergne

Avez-vous une appréhension particulière au niveau de la nuit ?

« J’ai déjà roulé la nuit en Formule 1 même si je pense que les circuits de Singapour et d’Abu Dhabi sont un peu mieux éclairés que celui du Mans. Je suis pressé de voir à quoi cela ressemble. J’ai déjà piloté de nuit à Motorland Aragon (Espagne) avec Toyota (Jean-Eric Vergne a fait des essais avec la marque japonaise en janvier 2015, ndlr). Tout seul, sur un relais de nuit, pendant deux heures, c’était un peu dur, mais je pense que ca va aller au Mans (rires)

Comment voyez-vous la catégorie LMP2 aux 24 Heures du Mans cette année ?

« Ce sera très, très dur cette année avec 25 voitures au départ. Le niveau est très relevé, ça met de la pression sur l’équipe. Je pense que la bagarre va être extraordinaire.»

Photo (VSA / Laurent Cartalade) : Jean-Eric Vergne, au centre, en compagnie de Jonathan Hirschi, son coéquipier, lors de la session d'autographes à Silverstone (Grande-Bretagne). 

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