André Lotterer dans le cockpit d'un Eurofighter Typhoon !
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André Lotterer dans le cockpit d'un Eurofighter Typhoon !

Les voitures d’endurance sont souvent comparées à de véritables avions de chasse, tant leurs performances sont impressionnantes, leur ligne affinée, leur bruit impressionnant. Une comparaison qui a du sens, et qu’Audi a poussé à l’extrême en faisant se rencontrer le pilote officiel de la marque aux anneaux André Lotterer, et le pilote d’essais d’Airbus Defence and Space Geri Krähenbühl.

L'Eurofighter Typhoon est un avion de combat parmi les plus modernes et impressionnant. L’Audi R18 e-tron quattro est un prototype d’endurance parmi les plus modernes et impressionnant, aussi. Pas surprenant donc que ces deux engins se croisent, et que leurs pilotes respectifs échangent sur les exigences liées au pilotage. Geri Krähenbühl confie ses impressions en se mettant dans le baquet de l’Audi R18 : « Ce qui me choque en premier, c’est la faible visibilité. Il y a très peu d’espace pour voir l’extérieur, un peu comme dans un tank. J’imagine que cela doit être très exigeant sous la pluie, avec les essuis-glaces lancés, les reflets et les projections, et la gestion de la haute vitesse. Je trouve que tous ces boutons sont assez complexes. En dehors de l’embrayage et de quelques systèmes simples qui sont intuitifs, la logique pour faire fonctionner la voiture me semble assez peu familière. Dans un avion, nous pouvons tout faire sans bouger la main, tandis qu’ici, il faut bouger la main sur le volant. De ce que je comprends, la différence principale entre nous, c’est que toute l’aérodynamique de la voiture est pensée pour la faire coller au sol, et s’assurer qu’elle ne décolle jamais. Alors qu’en avion, nous voulons au contraire décoller, et le plus vite possible ».

André Lotterer lui aussi confie être un peu perdu aux commandes de l'Eurofighter Typhoon. Ce dernier, qui peut dépasser les 2 400 km/h (tandis que l’Audi R18, elle, se contente de dépasser les 340 km/h), fascine le pilote allemand. La vitesse est telle en avion, avec une force à encaisser pouvant aller jusqu’à 9g (neuf fois son propre poids), que les pilotes portent des combinaisons spéciales, qui absorbent cette force. Les combinaisons des pilotes d’endurance ne sont pas équipées de cette technologie, mais elle sont tout de même techniques, comme l'explique André Lotterer : « Elles sont composées d’une matière résistante au feu, qui retarde son effet, comme nos sous-vêtements. Elles sont très légères, et nous laissent une grande liberté de mouvement. Le but est de nous gêner le moins possible, tout en apportant un niveau de sécurité maximum, en cas de feu ». 

Vous pouvez retrouver le reportage complet de la rencontre entre André Lotterer et Geri Krähenbühl sur le site Audi Illustrated (en anglais). Ce n'est pas la première fois qu'une rencontre entre pilotes de course et pilotes d'avion est organisée. L'Automobile Club de l'Ouest avait ainsi organisé un rendez-vous Passion Share que vous pouvez redécouvrir ici

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Photo : Audi Illustrated

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