24h Le Mans
La course ne s'est pas déroulée comme Toyota l'aurait souhaité, c'est une certitude. Le géant nippon avait soif de victoire après la déconvenue enregistrée l'an dernier, cinq minutes avant le drapeau à damier. Cette 85e édition a été de nouveau cruelle pour Toyota, avec deux abandons et une 9e place.
Trois Toyota TS050 HYBRID étaient engagées dans cette 85e édition des 24 Heures du Mans. Après un temps record signé par Kamui Kobayashi (3’14'’791) sur la n°7 lors des essais qualificatifs, tous les espoirs étaient permis comme le confirmait Sébastien Buemi (n°8) en conférence de presse : « Nous avons bien commencé la saison avec deux victoires, dont un doublé à Spa-Francorchamps. Cependant, les 24 Heures du Mans sont la course la plus importante de l'année. Ce sera une bonne chose de partir en première ligne. La voiture est prête pour la course. L'équilibre de l'auto est super, je suis vraiment confiant pour l'épreuve qui nous attend. »
Cependant, en course, rien ne s’est passé comme prévu. Même si les autos japonaises ont dominé les débats lors des premières heures de course, la première alerte est intervenue à 22 h 45 sur la n°8 avec un souci au niveau du système hybride. Conséquence : plus d'une heure trente perdues au stand. Peu de temps après son retour en piste, c'est au tour de la n°7 de se retrouver au ralenti dans la ligne droite des stands. Après avoir parcouru les ¾ du circuit à faible allure, la voiture s'immobilise au niveau des virages Porsche pour abandonner suite à un souci d’embrayage à 1 h 06.
Dix minutes plus tard, la n°9 est percutée au niveau de la courbe Dunlop. Avec un pneu arrière gauche crevé, Nicolas Lapierre essaie de rentrer au stand, mais il doit faire un tour complet à allure très réduite avec plusieurs arrêts en bord de piste, chose que la voiture ne supporte pas, elle connaît même un début d’incendie au niveau d’Arnage. Le Français amène l'auto jusqu’à 300 mètres des stands, mais la « bête » malade ne peut plus avancer. C’est l’abandon, le deuxième pour Toyota en moins d’une heure.
La n°8, après ses soucis, roulera sans en connaître de nouveau, mais le mal est fait. A l'image de la Porsche n°2, elle effectue une « remontada » qui ne sera pas suffisante. Elle termine 9e au classement général, 2e en LMP1, et marque 12 précieux points au Championnat du Monde d’Endurance. Maigre consolation...
Toyota reste néanmoins fair-play comme le montre le tweet ci-dessous et espère bien revenir.
Vidéo YouTube - Toyota Gazoo Racing
