Premier constructeur allemand victorieux aux 24 Heures du Mans en 1952, Mercedes fait son retour en 1986 en partenariat avec le constructeur suisse Sauber, qui a fait ses premières armes sarthoises dans la catégorie des prototypes 2 litres au milieu des années 1970. D'abord baptisés Kouros en 1986 et 1987, ils se qualifient aisément dans le top 10, mais sont contraints à l'abandon. En 1988, le constructeur allemand déclare forfait, à la suite de problèmes de pneumatiques survenus lors des essais.

En 1989, Sauber Mercedes est de retour face à Jaguar et Porsche, et la bataille à trois est somptueuse au fil de la 57e édition des 24 Heures du Mans. La Jaguar de Jeff Kline-Davy Jones-Derek Daly s'installe tout d'abord en tête pendant les trois premières heures, avant d'être relayée par la Porsche Hans-Joachim Stück et Bob Wollek.

Après l'abandon de Kline-Jones-Daly et les soucis moteur de Stück-Wollek, c'est au tour d'une autre Jaguar, celle de Lammers-Tambay-Gilbert Scott, de s'installer en tête, devant deux Sauber-Mercedes. Mais la belle anglaise est victime de soucis de boîte de vitesses, et les deux allemandes se retrouvent en tête de la course le dimanche au petit matin. Jochen Mass, Manuel Reuter et Stanley Dickens ne quitteront plus le commandement jusqu'au drapeau à damier. 

A l'arrivée, le top 10 se partage entre Sauber Mercedes, Jaguar, Porsche... et aussi Mazda. Le constructeur japonais réalise une belle performance d'ensemble, en amenant ses trois voitures à l'arrivée. Avant la victoire deux ans plus tard...

 

Cliquez ci-dessous pour retrouver les épisodes précédents :

Les grands duels de l'histoire du Groupe C (1) - Porsche et Lancia 1983-1985

Les grands duels de l'histoire du Groupe C (2) - Porsche et Jaguar 1984-1988

Photo : Pour la première fois depuis 1952, Mercedes remporte ses deuxièmes 24 Heures du Mans trente-sept ans plus tard.