Le Mans 1956, histoires de la 24e édition
Retour

Le Mans 1956, histoires de la 24e édition

En 1956, pour la seule et unique fois de leur histoire, les 24 Heures du Mans se sont disputées au mois de juillet. Retour sur quelques histoires de cette édition remportée par Jaguar, avec également, cette année-là, la naissance de deux futurs vainqueurs qui s'imposeront dans la Sarthe trois décennies plus tard sur... Jaguar.

En 1956, les 24 Heures du Mans ont donc lieu les samedi 28 et dimanche 29 juillet. A la suite de la catastrophe du 11 juin 1955, des travaux d'aménagement ont été effectués dans l'enceinte du circuit des 24 Heures, qui expliquent ce report.   

 

Jaguar rugit toujours plus fort - Ron Flockhart et Ninian Sanderson offrent à la Jaguar Type D la deuxième de ses trois victoires consécutives aux 24 Heures du Mans. Après 1951, 1953 et 1955, c'est le quatrième succès sarthois du constructeur britannique. Trois autres suivront en 1957, 1988 et 1990. On retrouve deux autres Jaguar Type D dans les dix premiers : celle des Belges Jacques Swaters-Freddy Rousselle (4e) et de Mike Hawthorn-Ivor Bueb (6e), les vainqueurs de 1955.

Ron Flockhart et Ninian Sanderson, une victoire et un doublé - En six participations aux 24 Heures du Mans, Ron Flockhart n'a reçu que deux fois le drapeau à damier... en vainqueur ! En 1957, il signe une deuxième victoire consécutive associé à Ivor Bueb, toujours avec la Jaguar Type D. Cette année-là, son ancien coéquipier Ninian Sanderson (neuf participations aux 24 Heures du Mans) termine deuxième, associé à John Lawrence.

Olivier Gendebien, une double première - Après avoir découvert la Sarthe l'année précédente au volant d'une Porsche 550 RS (5e), le Belge Olivier Gendebien dispute en 1956 ses premières 24 Heures au volant d'une Ferrari. Associé au Français Maurice Trintignant, vainqueur en 1954, il décroche son premier podium, avec la troisième place. Par la suite, il établit avec quatre succès (1958, 1960, 1961 et 1962) un record de victoires qui sera battu par son compatriote Jacky Ickx en 1977.

Jaguar de 1956 à 1990, une deuxième génération de pilotes - Deux futurs vainqueurs des 24 Heures du Mans voient le jour en 1956. Respectivement nés les 2 juin et 7 février, le Néerlandais Jan Lammers et le Danois John Nielsen remportent leur unique succès sarthois...  au volant d'un prototype Jaguar. Le premier en 1988, associé à Johnny Dumfries et Andy Wallace. Le second deux ans plus tard, en compagnie du Britannique Martin Brundle et l'Américain Price Cobb. A noter que John Nielsen s'est également imposé en catégorie LMP2 en 2009, au volant d'une Porsche RS Spyder. A 61 ans, Jan Lammers était au départ des 24 Heures 2017, également en LMP2. Avec son compatriote Fritz van Eerd et l'ancien pilote de Formule 1 Rubens Barrichello, il a terminé quatorzième du général.

 

Photo (D.R. Archives ACO) : En 1956, la victoire de Jaguar (ici la Type D des vainqueurs Ron Flockhart de Ninian Sanderson) est aussi celle de l'une des plus fameuses équipes du Royaume-Uni : l'Ecurie Ecosse, qui signera même un doublé l'année suivante, grâce à Ivor Bueb-Ron Flockhart et Ninan Sanderson-John Lawrence.

Partenaire Majeur

Partenaires premium

Partenaires officiels

Tous les partenaires