10e et 11e heure : Toyota en supériorité numérique
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10e et 11e heure : Toyota en supériorité numérique

Le temps perdu par l’Audi n°7 et la Porsche n°1 place l’équipe Toyota en positon de force avec deux équipages sur le podium provisoire de la course.

Il est encore trop tôt pour se risquer à un quelconque pronostic, mais force est de constater que les événements n’ont jamais été si favorables à Toyota. Si l’écurie japonaise avait pris l’habitude d’évoluer en sous effectif les années précédentes - quand elle évoluait avec deux voitures contre trois pour ses adversaires - le rapport de force semble s’inverser puisque les deux TS050 Hybrid sont encore en course pour la victoire, contre une Porsche et une Audi alors que le cap de la mi-distance se profile peu à peu. Les écarts restent cependant infimes et l’histoire récente des 24 Heures du Mans montre que la loi du nombre n’est pas toujours vérifiable. En 2011, la seule Audi rescapée du début de course n’avait-elle pas triomphée face à trois Peugeot ?

La course reste très ouverte aussi dans les autres catégories. En LM P2, l’Oreca n°46 de Thiriet by TSD Racing a perdu la tête suite au remplacement d’un boîtier électronique qui l’a immobilisée pendant plus de trois minutes, mais elle reste toutefois au contact de l’Alpine n°36 de tête. En revanche, la prestation de l’Oreca n°47 de KCMG semble compromise depuis que Richard Bradley s’est immobilisé dans le virage Porsche.

Dans la catégorie LM GTE Pro, Ford et Ferrari se livrent à un superbe duel. La lutte opposant la n°82 à la n°69 n’est pas sans rappeler les plus belles heures des années 60 ! A contrario, du côté de chez Porsche, une rupture mécanique a occasionné l'abandon de la 911 n°91 alors pilotée par Kevin Estre. L'abandon du pilote français a d'ailleurs causé une nouvelle interruption de la voiture de sécurité.

En LM GTE Am, c’est la Porsche n°88 d’Abu Dhabi – Proton Racing qui mène la danse.

Notons enfin que les mécaniques et les pilotes font pour l’instant preuve d’une étonnante fiabilité avec peu d'abandons à déplorer malgré les conditions piégeuses du début de course.

LM P1
1 - Toyota Gazoo Racing (Toyota TS050 Hybrid n°6) Mike Conway -  Stéphane Sarrazin -  Kamui Kobayashi
2 - Porsche Team (Porsche 919 Hybrid n°2) Romain Dumas - Marc Lieb - Neel Jani
3 - Toyota Gazoo Racing (Toyota TS050 Hybrid n°5) Sébastien Buemi - Anthony Davidson - Kazuki Nakajima

LM P2
1 - Signatech Alpine (Alpine A460-Nissan n°36) Gustavo Menezes -  Nicolas Lapierre -  Stéphane Richelmi
2 - G-Drive Racing (Oreca 05-Nissan n°26) Roman Rusinov - Will Stevens - René Rast
3 - Thiriet by TDS Racing (Oreca 05-Nissan n°46) Pierre Thiriet - Mathias Beche - Ryo

LM GTE Pro
1 - Risi Competizione (Ferrari 488 GTE n°82) Giancarlo Fisichella -  Toni Vilander -  Matteo Malucelli
2 - Ford Chip Ganassi Team USA (Ford GT n°68) Joey Hand -  Dirk Müller -  Sébastien Bourdais
3 - Ford Chip Ganassi Team USA (Ford GT n°68) Joey Hand -  Dirk Müller -  Sébastien Bourdais

LM GTE Am
1 - Abu Dhabi-Proton Racing (Porsche 911 RSR n°88) Khaled Al Qubaisi -  Patrick Long -  David Heinemeier Hansson
2 - Scuderia Corsa (Ferrari 458 Italia GT2 n°62) Bill Sweedler -  Townsend Bell -  Jeff Segal
3 - Clearwater Racing (Ferrari 458 Italia GT2 n°61) Weng Sun Mok -  Rob Bell -  Keita Sawa

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Photo : Pour ses débuts au Mans, la Ford GT fait plus qu'animer les débats en GTE Pro face à Ferrari, Aston Martin, Porsche ou Corvette.

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