Jonathan Hirschi (Ligier) : "Je vais disputer la prochaine manche de l'Asian LMS"
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Jonathan Hirschi (Ligier) : "Je vais disputer la prochaine manche de l'Asian LMS"

Jonathan Hirschi était de retour cette année en endurance, plus précisément en European Le Mans Series, sur la Ligier JS P2 n°25 d’Algarve Pro Racing. Le pilote suisse a disputé trois manches après les 24 Heures du Mans et espère bien effectuer une saison complète en 2017.

Quel bilan tirez-vous de votre saison ELMS ?

« C’était mon retour dans cette discipline car je n’avais plus roulé depuis fin 2013 en ELMS et ma victoire aux 3 Heures du Castellet (sur l’Oreca 03 R - Nissan de Murphy Prototypes avec Brendon Hartley, ndlr). Depuis, j’ai disputé quelques courses, comme les 24 Heures de Spa-Francorchamps pour l’équipe Emil Frey Racing sur une Jaguar. Avec l’écurie Algarve Pro Racing en ELMS, nous terminons 5e au Red Bull Ring, ce qui est un bon résultat. Au Paul Ricard, ce fut un petit peu plus difficile car nous sommes passés un peu à côté. A Spa-Francorchamps, nous avons été aux avant-postes, un podium nous tendait les bras, mais une touchette en a décidé autrement. Nous n’avons pas disputé la finale à Estoril car la voiture était présente en Asian Le Mans Series deux semaines plus tard. Le bilan est bon pour un retour.»

Vous n'avez pas pris le volant d'un prototype pendant plus de deux ans pour vous engager en rallye. Est-ce que passer d’un univers à l’autre n’est pas trop difficile ?

« J’ai toujours été plus à l’aise dans une GT et le fait de faire quelques courses en GT3 m’a permis de faire pas mal de roulage. En GT, je me suis tout de suite senti à l’aise. En LM P2, au Red Bull Ring, ça a été, mais au Paul Ricard, ce fut un petit peu plus dur. Quant à Spa-Francorchamps, je me sentais déjà mieux dans l’auto. Il me faut encore un peu de temps, encore quelques courses pour être complètement dans le bain avant de basculer sur la saison 2017.»

Que ferez-vous la saison prochaine ?

« Le but est d’être présent en European Le Mans Series en 2017, en LM P2. J’aime bien travailler sur le long terme avec les équipes et je me sens bien chez Algarve Pro Racing. Les contacts sont très bons, l’équipe est relativement nouvelle, mais elle progresse. Avant cela, je vais disputer la prochaine manche de l'Asian Le Mans Series le 4 décembre prochain, à Fuji. Je ferai peut être le reste de la saison, cela dépendra du résultat au Japon »

Vous avez piloté une Oreca 03R pour la dernière fois en LM P2. Cette année, vous étiez au volant d’une Ligier JS P2. Une génération sépare ces deux autos. La différence est-elle importante ?

« L’Oreca 03 R était une très bonne auto, mais la différence avec la Ligier JS P2 est assez importante. En termes de performance pure, sur des circuits rapides, avec de grandes lignes droites, la Ligier JS P2 est bien plus rapide. Cependant, en qualifications, avec des pneus neufs, sur un circuit sinueux, l’écart n’est pas grand. La différence vient surtout de l’usure des pneus comme lors du deuxième relais où la voiture est bien plus performante. Maintenant, les autos sont fermées, cela peut être un plus au niveau sécurité. Du point de vue de la visibilité, sur le sec, c’est très bien. Par contre, sous la pluie, c’est plus compliqué avec la buée, on voit un petit peu moins bien. Pour finir, je pense qu’une voiture fermée est plus difficile au niveau physique. »

A court terme, votre objectif est-il de refaire les 24 Heures du Mans ?

« Si je fais l’European Le Mans Series l’année prochaine, mon but sera de faire les 24 Heures du Mans également. Les places sont de plus en plus rares, il y a beaucoup de pilotes intéressés. De plus, Le Mans, c’est la course ultime. Quand j'ai commencé à rouler, le Championnat du Monde d’Endurance n’existait pas. Il n’existait donc que les Le Mans Series ou l'International Le Mans Cup. Généralement, il n’y avait que deux pilotes par auto. Les équipes cherchaient donc un 3e homme pour Le Mans, ce qui veut dire qu’il y avait 25 à 30 baquets de libre. Maintenant, dès le début de saison, les équipages sont complets aussi bien en FIA WEC qu’en ELMS. »

Quel est votre meilleur souvenir aux 24 Heures du Mans ?

« J’ai fait quatre fois les 24 Heures du Mans, deux fois en GT, deux fois en LM P2. Mon meilleur souvenir, sans résultat, je dirais en 2010 avec l’équipe Matech Compétition sur la Ford GT (avec Thomas Mutsch et Romain Grosjean, ndlr). Nous avons été en tête pendant quatre heures, mais abandonnons à 4 heures du matin. Au niveau du résultat, je citerais 2012 avec Race Performance où nous terminons 11e de la catégorie LM P2 (Oreca 03 Judd n°40 avec Michel Frey et Ralph Meichtry, ndlr). Déjà, finir cette course est un bon résultat.»

 

Crédit photo : Adrenal Media 

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