24 Heures du Mans - La course contre la montre pour ouvrir le circuit !
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24 Heures du Mans - La course contre la montre pour ouvrir le circuit !

La nuit prochaine, 650 personnes s'activeront pour mettre en œuvre le grand circuit des 24 Heures du Mans, long de plus de 13 km. Il a la particularité d'emprunter des portions routières qu'il faut donc fermer au public et aménager pour accueillir en toute sécurité la soixantaine de bolides.

Ce sont des rails comme on en trouve sur les autoroutes… Sauf que sur le circuit des 24 Heures, il faut les installer, les retirer et même parfois les changer à la vitesse grand V, quand la sortie de piste d’une voiture les endommage !

Pour fixer les 1500 m linéaires de rails, ainsi que les plus de 2 km de grillage de sécurité, une centaine de personnes est mobilisée durant les quelques heures que dure l’opération. « Lors de la journée test du 5 juin, le warm-up des voitures est à 9 h 00, indique Thierry Moreau, Responsable de l’entretien et de la mise en œuvre du circuit. Mais les services techniques de l’ACO livrent le circuit dès 7 h 00, comme c’est le cas le jour de 24 Heures. L’idée est de tout tester en grandeur réelle. »


A 4 h 00 du matin, les portions routières du circuit sont fermées par arrêté préfectoral. Puis les équipes se mettent au travail pour installer les rails et grillages… Sachant qu’il faut parallèlement démonter la signalisation routière : panneaux signalétiques, habillage des ronds-points… « On remonte quasiment tout après la journée test, précise Thierry Moreau. C’est la caractéristique des circuits routiers comme le sont aussi Pau et Monaco. »

Si les équipes réussissent la prouesse « d’installer » tout le circuit en trois petites heures, c’est que leur travail a été soigneusement préparé en amont. « Dès le 16 mai, nous avons commencé à mettre les matériaux à pied d’œuvre, explique Ghislain Robert, Directeur du Pôle Le Mans Resort. Cela signifie qu’on les a distribués aux endroits où ils seront utilisés. »


Outre les rails et les grillages, il y a aussi les centaines de poteaux nécessaires pour les fixer. « Durant 3 semaines, nous testons tout, montons et démontons chaque tronçon de rails, afin d’être certains que tout s’imbrique bien et qu’on ne rencontrera pas d’obstacle le jour J », ajoute Thierry Moreau. Chaque pièce du dispositif est « calepinée », c’est-à-dire numérotée, pour s’imbriquer à son juste emplacement dans le puzzle !


En plus de la centaine de personnes dévolue aux rails et grillages, 50 électriciens sont mobilisés. Charge à eux d’installer toute la signalisation lumineuse du circuit. Il faut aussi coller des bandes au sol pour bien orienter les pilotes : si la piste est mouillée, des brûleurs sont nécessaires pour faire adhérer les bandes. Autre impératif, distribuer le matériel indispensable aux 70 postes de commissaires du circuit, notamment un stock de poudre absorbante pour l’huile sur la piste, de l’eau, des panneaux, des extincteurs… 450 « jalonneurs » arpentent le circuit et ses environs pour en interdire l’accès aux véhicules et aux piétons qui tentent parfois de s’approcher, même à travers bois.


Enfin, à la fin des opérations, le circuit est balayé et les bas-côtés fauchés. Bref sa mise en œuvre est une immense et impressionnante chaîne humaine, liant des personnes solidaires et aux compétences complémentaires.


Pas de fausse note dans cette « dream team » : « Je suis en poste depuis 1992 et nous n’avons encore jamais livré le circuit en retard ! », souligne Thierry Moreau avec un brin de fierté.

Photo : Grâce à une préparation très soignée, les techniciens installent le circuit des 24 Heures en quelques heures . 

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